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La réforme bancaire en Algérie est une priorité

lundi 22 mai 2006, par Samir

L’Algérie doit impérativement mener à bien la réforme bancaire et financière pour moderniser son économie et faire face à la forte concurrence née de la mondialisation et de la probable adhésion du pays à l’OMC.

La mise en place d’une vraie réforme du système bancaire algérien permettra de relancer l’investissement et le marché de l’emploi.

Décideurs économiques et experts sont tous d’accord sur ce point mais les mécanismes nécessaires pour l’accélération des réformes sur ces plans tardent à être mis en œuvre. Le constat est clair aujourd’hui, l’Algérie a accusé un long retard dans la réforme de ses banques et il reste beaucoup à faire pour développer la scène financière nationale.

Certes, la première étape de la réforme financière a été franchie avec la mise en œuvre, au cours de ce mois, du nouveau système de paiement de masse visant à assurer une plus grande rapidité des opérations de virement en attendant le lancement de la carte bancaire cet été pour garantir la rapidité, la sécurité et la traçabilité du système de paiement. Mais les chantiers les plus importants, liés à la gouvernance des banques, l’ouverture du capital de certaines banques publiques, le renforcement du contrôle bancaire, ainsi que l’amélioration du marché du crédit et la dynamisation du marché financier tardent à être réalisés.

Ce retard est d’ailleurs à l’origine de l’éclatement de scandales au niveau de certaines banques. Des scandales dus essentiellement au non-respect de certains aspects réglementaires, notamment les ratios de solvabilité. Un point normalement pris en considération dans le cadre de la réforme bancaire et qui se traduira par l’installation au niveau de toutes les banques de comités d’audits de contrôle interne.

Les autres changements, fortement attendus par le monde des affaires et des finances, sont liés à l’adoption des lois permettant la création de fonds à capital risque et de leasing. De même que la création de la Caisse de garantie des crédits à l’investissement, attendue selon le ministre de la PME et de l’Artisanat pour ce mois de juin. Tous ces aspects viendront sécuriser les banques algériennes qui n’auront plus à prendre des risques.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après la Tribune