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La situation économique de l’Algérie reste fragile

mardi 18 mars 2008, par Rédaction

La situation économique et sociale en Algérie a été jugée difficile par Naït Abdelaziz le président de la Confédération nationale du patronat algérien.

L’Algérie et son économie.

L’économie algérienne se porte-t-elle bien ? Le tableau qu’a dressé, hier, M. Naït Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), est peu reluisant, quant à cette question. Pour M. Naït Abdelaziz, l’économie nationale vit une situation difficile et peine à voir le bout du tunnel. Alors que la situation de l’économie vit une crise, dira-t-il, l’ouverture du marché qui a été faite d’une manière « débridée » est venue ajouter son lot de problèmes. La croissance actuelle, ajoute l’orateur, n’est tirée que par les augmentations des prix du pétrole, indiquant que les PME, vecteur du développement économique, subissent actuellement les affres de l’ouverture économique de l’Algérie. Selon le président, les PME algériennes, qui sont aussi un pourvoyeur d’emplois et créatrices de richesse, vivent actuellement dans des incertitudes et un scepticisme dû au flou de la volonté des pouvoirs publics de booster leur apport.

Dans sa lancée, le président n’a pas manqué de relever, au même titre, l’obstacle du foncier en Algérie qui est, à ses yeux, épineux et doit faire l’objet d’un dialogue serein entre les pouvoirs publics et les entrepreneurs. Sans ce dialogue, et une mise à niveau réelle de l’économie, l’orateur prévoit une compromission du développement de l’économie nationale. Dans ce sillage, il a appelé toutes les parties à s’impliquer davantage afin d’éviter un tel sort à l’économie de l’Algérie. « Le temps passe et les échéances auxquelles nous avons et aurons à faire face risquent de ne pas être tenues », a-t-il encore indiqué. Au sujet des subventions prônées par le gouvernement ces derniers mois dans le but de protéger le pouvoir d’achat des Algériens, il a affirmé que les mécanismes utilisés doivent être revus. Ces subventions des produits de large consommation bénéficient à toutes les couches de la société, les riches et les pauvres. Il ne faut pas enrichir les riches et appauvrir les pauvres, a-t-il prôné en substance.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune