La taxe automobile maintenue en Algérie

Les mesures proposées au titre de la loi de finances 2008 prévoient notamment le renforcement des capacités financières des collectivités locales par une affectation plus conséquente à leur profit des produits de certains droits et taxes, ainsi que le renforcement des capacités d’autofinancement des entreprises par une baisse de la pression fiscale, en sus de la contribution des concessionnaires automobiles, et le maintien de l’application de la taxe automobile sur les véhicules neufs en Algérie. Ces mesures prévoient également le soutien des prix du transport public collectif et le relèvement du seuil de l’IRG non imposable des travailleurs handicapés. L’élaboration du budget complémentaire de l’exercice 2008 a été marquée par la révision de certains indices économiques et financiers, tels l’arrêt du prix référentiel du baril de pétrole brut à 37 dollars en raison de la hausse des prix sur les marchés pétroliers.

Cette révision favorisera la hausse des recettes budgétaires de 1 924 milliards de dinars, dans la loi de finances initiale, à 2 763 milliards dans la loi de finances complémentaire 2008, soit une hausse de 43,6 % du fait de l’augmentation des recettes de la fiscalité pétrolière. Les dépenses budgétaires passeront de 4 323 milliards à 4 882 milliards, soit une hausse de 12,9 % par rapport à la loi de finances initiale 2008. Ces dépenses sont réparties en dépenses de gestion qui ont enregistré une hausse de +345,2 milliards de dinars, soit 29,7 %, et en dépenses d’équipement qui ont enregistré une hausse de +214,1 milliards, soit 31,6% du produit intérieur brut.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant