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La voiture construite en Algérie n’est pas pour demain

jeudi 29 janvier 2009, par Rédaction

Les projets de construction de voitures en Algérie peinent à se concrétiser malgré les efforts du gouvernement.

Pas de construction de voitures en Algérie.

Les Algériens devront attendre encore et probablement un bon moment avant de pouvoir s’enorgueillir de conduire un véhicule « made in Algeria », ou au moins un véhicule dont le montage a été fait en Algérie. Contre toute attente, ce qui n’était que de vagues allusions a été confirmé par le ministre de l’Industrie. Celui-ci vient de remettre le projet de montage de voitures aux calendes grecques, arguant « la réorganisation du segment » qui entre dans le cadre d’une stratégie globale. En substance, selon les propos dudit responsable, on veut aller vers « la production et non le montage ». Voilà une démarche qui suscite bien des interrogations et laisse plus d’un pantois. L’évocation de la production de voitures localement réveille le souvenir du grand projet national Fatia, encore frais dans les mémoires. Un rêve fou, faut-il le rappeler, mais que les Algériens ont attendu patiemment pendant près de 15 ans et qui leur a coûté 15 milliards de dinars, mais vainement.

On s’interroge d’abord quand on sait que l’Algérie n’a pas cessé de courtiser les investisseurs. Ensuite s’étonner devant une décision déconcertante lorsqu’on sait qu’il est fait obligation aux constructeurs d’investir et en accompagnement (dans une seconde phase) de la commercialisation de leurs produits. Parmi ces investisseurs, 35 hommes d’affaires chinois ont répondu à l’appel du pied et ont effectivement signé des accords avec la partie algérienne. Force est de constater qu’il s’agit en réalité d’une fausse bonne idée de penser instantanément à la production seulement. Car, en ces temps de crise, il demeure tentant d’avoir des investissements dans de nouveaux créneaux, notamment porteurs et créateurs d’emplois, en direction des milliers de jeunes. Pour cela seulement, l’installation d’usines de montage dans un premier temps est intéressante, fort intéressante, en attendant, peut-être, la production proprement dite en Algérie.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant