Le Crédit populaire d’Algérie s’ouvre aux banques étrangères

Un calendrier précis et un ordre de passage de chaque banque ont été établis à cet effet. Ces data-rooms, qui sont des opérations d’audit, permettront aux candidats en course, l’acquisition de 51% du capital du Crédit populaire d’Algérie, de découvrir les dossiers de cette banque aussi bien au niveau des états financiers (investissements, dettes en plus des échéances) qu’au niveau des projets. Les six data-rooms permettront, également, aux candidats de faire des visites aux différentes agences du CPA ainsi qu’à ses directions régionales et d’avoir des entretiens directs avec les responsables. Les offres portant sur la reprise de 51% du capital du Crédit populaire d’Algérie (CPA) sont attendues pour la mi-septembre, a rapporté recemment l’Agence France Presse (AFP), laquelle confirme que le cahier des charges avait été envoyé aux six candidats.

M. Karim Djoudi, ministre délégué chargé de la Réforme financière avait déclaré, dernièrement, que l’ouverture du capital de la première banque publique algérienne, le Crédit populaire d’Algérie (CPA), sera finalisée avant la fin de l’année. "Le processus de privatisation de cette banque se déroule normalement et doit aboutir d’ici la fin de l’année 2007, mais il faut savoir aussi que la cession d’une banque publique est un processus très complexe". Il a rappelé que six banques internationales avaient été pré-qualifiées pour entrer à hauteur de 51% dans le capital du CPA : BNP Paribas (France), Citibank (Etats-Unis), Crédit Agricole (France) Natexis-Banque populaire (France), Santander (Espagne) et Société Générale (France). Le gouvernement avait décidé, en 2005, de procéder à la privatisation partielle du CPA en cédant un bloc de 51% à un "partenaire stratégique unique", conservant ainsi une participation de 49%.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb