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Le Maroc confronté à la rigueur budgétaire

mercredi 21 septembre 2011, par Rédaction

Les efforts de réduction des dépenses publiques au Maroc font naître des craintes sur la possibilité de pertes d’emplois.

Le Maroc confronté à la rigueur budgétaire.

Le Maroc a besoin de contrôler les dépenses publiques et de réduire les frais du gouvernement. Tel a été le message adressé par le Premier ministre Abbas El Fassi à ses ministres en début de mois en guise de directive avant l’élaboration du projet de budget 2012. En matière d’emploi, El Fassi a demandé à ses collègues de ne réserver des fonds que pour ce qui est absolument indispensable au fonctionnement du gouvernement. La flotte de véhicules officiels, les passations de marchés publics, la location de bâtiments et les services de communication sont d’autres domaines dans lesquels le gouvernement devra réaliser des économies.

Le Premier ministre marocain envisage également de réduire les dépenses de réception et de logement et de dépenser moins en conférences et en déplacements à l’étranger. Moins d’argent sera également dépensé sur les études de projet. Les subventions seront limitées à 3 pour cent du PIB au Maroc afin de "laisser une marge de manoeuvre supplémentaire dans le budget pour pouvoir équilibrer les comptes du gouvernement". Outre ces réductions des dépenses, les autorités recherchent également les moyens de collecter de nouvelles recettes pour aider le royaume à sortir des difficultés financières qu’il connaît actuellement. Le gouvernement étudierait une taxe sur la fortune, une mesure favorablement accueillie par une grande partie de l’opinion publique, mais que le Ministre de la Communication Khalid Naciri a réfuté le 7 septembre.

Le Maroc se trouve actuellement dans une situation économique et financière délicate qui appelle à la prudence, selon l’économiste Adil Mahdaoui. Selon lui, les recettes du gouvernement stagnent depuis plusieurs années par suite d’exemptions fiscales sur les sociétés et le revenu. Il a expliqué que cette situation était exacerbée par la charge des subventions au Maroc.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Magharebia