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Le Polisario accuse le Maroc et la France

lundi 17 mars 2008, par Rédaction

La France arme le Maroc et ce dernier viole les droits de l’homme au Sahara Occidental selon un représentant du Front Polisario.

Le Maroc et la France contre le Polisario.

Le ministre sahraoui des Affaires étrangère de la RASD, Mohamed Salem Ould Essalek ira au bout de ses idées en précisant « qu’il y a au moins une capitale -Paris- qui ne veut pas de stabilité dans la région, c’est la France qui encourage la guerre et a armé le Maroc depuis longtemps, l’Espagne a un héritage au Sahara Occidental et les Etats-Unis ont eu, jusqu’à il y a trois ans, une position quelque peu équilibrée en appuyant le plan Baker ». Ceci pour qu’il note « qu’il n’y a pas que l’Algérie qui soutient le front Polisario mais le Maroc est aussi soutenu par des pays puissants ». Que devient la troisième voie ? « L’autonomie comme une option de solution dans le plan de règlement, si nous l’avons acceptée c’est parce que nous tenons toujours à choisir la paix, nous nous sommes dit qui peut le plus, peut le moins », estime Ould Essalek qui retrace avec amertume la gravité de la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés.

« Nous sommes très préoccupés par la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés notamment pour ce qui concerne la santé de plus de 60 détenus sahraouis dans les prisons marocaines qui sont depuis plus de quatre semaines en grève de la faim », avait-il affirmé tout au début de son intervention. Il dénoncera « la campagne de répression et de terreur menée depuis 1975 par le Maroc contre le peuple sahraoui en contradiction avec tous les accords et traités internationaux ». Le ministre indique qu’en parallèle, le royaume marocain vit « depuis 2005 une intifadha pacifique pour dénoncer le reniement du système marocain des engagements qu’il a pris par rapport à la question sahraouie à savoir son acceptation du plan de règlement et les accords de Houston conclus en 1997 ». Deux éléments qui confirment la solution retenue pour le règlement du conflit qui est, rappelle-t-il « la tenue d’un référendum pour permettre au peuple sahraoui d’opter ou pour l’indépendance ou pour l’intégration au Maroc ». Le MAE fera état d’une sauvage répression de cette intifadha par les forces de sécurité marocaines, de multiples assassinats, de tortures, de viols, de disparitions forcées, de violation de tous les droits humains et autres refus d’entrée dans les territoires occupés aux journalistes étrangers et ONG internationales.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran