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Le RCD dénonce la répression policière en Algérie

lundi 24 janvier 2011, par Rédaction

Le RCD a dénoncé les méthodes de répression policière du pouvoir en Algérie après la répression de la marche pacifique qu’il a initié à Alger.

Le RCD dénonce la répression policière en Algérie.

Le RCD reste foncièrement déterminé à aller de l’avant dans son engagement à relayer les contestations citoyennes par l’action plutôt solidaire que solitaire. Il en fait le rappel dans son communiqué rendu public hier, manière bien claire de dire que la répression policière de ce samedi ne saurait entamer la mobilisation des Algériens pour revendiquer les libertés dont ils sont spoliés. « Notre capitale n’a pas connu un tel déploiement depuis le coup d’Etat du 19 juin 1965. Cette démonstration de force qui vise à impressionner le peuple est en réalité un aveu de faiblesse du pouvoir », a noté le RCD, après avoir souligné que « même isolées dans différents quartiers de la ville ou retenues à la périphérie d’Alger, ces mobilisations (citoyennes, ndlr) sont l’expression d’une détermination citoyenne qui fera date. Plus rien ne pourra arrêter la revendication de liberté et de justice en Algérie ».

Aussi le RCD a tenu à rendre hommage et à transmettre ses salutations à tous ceux qui ont bravé l’interdiction arbitraire et se rendre à la marche empêchée dans Alger. Comme pour attester, à raison, de la marche inexorable vers une émancipation démocratique, le parti de Saïd Sadi a réaffirmé que « le statu quo est intenable ». Au pouvoir, qui poursuit de cadenasser les espaces d’expression politique en Algérie et qui, à des revendications politiques oppose des réponses « alimentaires », le RCD lance une salve de critiques. « On ne peut pas empêcher un peuple de s’exprimer dans les médias lourds de son pays, on ne peut pas l’empêcher de marcher pacifiquement dans la capitale un demi-siècle après l’indépendance pendant que l’on s’emploie à mobiliser la justice pour dépecer le pays, discréditer l’Etat et hypothéquer la nation et feindre de déplorer les excès de la colère populaire », écrit-il, ajoutant que « l’état d’urgence perpétuel imposé au pays depuis 1992 est discriminatoire et dangereux. Les organisations satellites du pouvoir squattent la télévision, la radio et, quand elles sont instruites, la rue. Un tel parti pris ne peut que pousser à l’aggravation du désespoir avec tout ce qui peut en découler. Cet état d’urgence est aussi le principal instrument de l’étouffement des libertés par lequel les familles régnantes couvrent leur corruption ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie