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Le courtage d’assurances en Algérie

mercredi 25 avril 2007, par Rédaction

La pratique du courtage en assurances en Algérie a été le thème d’un séminaire atelier organisé par le Conseil national des assurances.

Quel environnement pour encourager le courtage d’assurances en Algérie ?

Le Conseil national des assurances (CNA) constate qu’après 10 années d’exercice de courtage en Algérie, les assureurs et les courtiers algériens aspirent à un partenariat construit sur l’enseignement tiré des difficultés rencontrées mais aussi de l’éclairage de la pratique internationale Dans cette optique, le Conseil national des assurances anime continuellement un groupe de concertation entre assureurs et courtiers en vue d’améliorer leurs relations. Cet atelier a pour objectif de permettre aux participants de s’informer sur la réglementation et les pratiques du courtage en ce qui concerne la formalisation des relations entre courtiers et assureurs. Notons que l’agrément pour l’exercice du courtage en assurance peut être demandé soit par une personne physique, soit par une personne morale. Les conditions d’agrément ainsi que le dossier de celui-ci sont différents selon qu’il s’agisse de l’une ou de l’autre forme d’exercice du courtage.

Aussi le courtier doit disposer d’une garantie financière soit sous forme d’un dépôt auprès du Trésor, à titre de caution, soit une caution bancaire délivrée à concurrence du montant de la garantie fixée à 1 500 000 DA. Phillipe Falet directeur des filiales étrangères Gras Savoye, a évoqué le rôle du courtier en France qui est très important. Le nombre de courtiers a atteint 2 800 et 18 000 collaborateurs, soit 10,2 % des emplois du secteur des assurances Gras Savoye est classé premier en France avec un chiffre d’affaires de 435 millions d’euros. Les relations entre les assureurs et les courtiers sont totalement libres, les courtiers peuvent travailler avec les assureurs de leur choix. En France pour le courtage en réassurance et le courtier ne peut opérer en réassurance que s’il est autorisé .Notons que la réassurance mondiale représente un marché de 135 milliards $. En Algérie, les courtiers ne sont pas autorisés à pratiquer dans la réassurance. Gras Savoye intervient au profit de Sonatrach dans le domaine de formation dans les assurances.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb