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Le droit des affaires en Algérie

vendredi 25 juillet 2008, par Rédaction

Le droit des affaires reste peu développé en Algérie d’où l’initiative visant à renforcer la spécialisation des magistrats algériens.

Le droit des affaires en Algérie.

Le directeur général du Centre de recherches juridiques et judiciaires, Dib Abdesslam, a indiqué que son organisme a axé son action sur la formation des magistrats en vue de leur spécialisation notamment en droit des affaires en Algérie. A l’avenir, la spécialisation des magistrats sera la règle et non l’exception, a souligné le même responsable. Selon lui, c’est la seule manière de combler les besoins en matière de conseil et de consultation, notamment en matière économique. Dans le cadre de l’ouverture de l’économie nationale et africaine sur le monde, les entreprises économiques sont de plus en plus amenées à demander conseil et assistance afin de protéger leurs intérêts en Algérie. Cette protection commence avant la signature de contrats, car il s’agit d’expliquer aux chefs d’entreprise les conséquences auxquelles ils s’exposent en se lançant dans des relations avec des tiers. Le règlement des litiges est une autre niche pour laquelle le conseil peut se révéler utile afin que les entreprises puissent faire valoir leurs droits.

L’adhésion attendue de l’Algérie à l’OMC est l’une des causes qui font que le conseil et la consultation s’avèrent impératives pour les entreprises, selon le même responsable. Selon M. Dib, l’Algérie se dirige doucement mais sûrement vers des pôles spécialisés dans divers domaines du droit, notamment le droit économique que ce soit pour le droit des affaires ou le droit maritime ou le droit du travail. Une coopération est d’ailleurs entamée avec des pays comme les Etats-Unis d’Amérique, la Belgique, la France et l’Allemagne afin de s’inspirer de leurs expériences dans ces domaines. La formation des magistrats est la première étape vers cet objectif. Des cycles de formation d’un an sont alors entamés en collaboration avec des instituts spécialisés à commencer par l’Institut national du travail, l’Institut des études maritimes ou encore l’Ecole supérieure des banques. La conduite d’études comparées sur les systèmes juridiques et judicaires est un autre domaine de coopération aussi bien avec les organismes similaires africains qu’européens ou américains, selon Dib Abdesslam.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté