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Le patronat s’implique dans l’industrie en Algérie

vendredi 2 mars 2007, par Samir

La nouvelle stratégie industrielle de l’Algérie ne pourrait être réussie sans une large participation des entreprises privées, estime le Forum des chefs d’entreprises.

Le FCE veut une place plus grande dans l’industrie en Algérie.

Après avoir salué cette initiative et estimé que le document présenté par le Gouvernement et enrichi par les propositions des participants « est bon dans son principe », mais a- t-il ajouté au sujet du pilotage pour ces suggestions, ces réformes : « On ne demande pas la cogestion, mais il faudrait qu’on soit associé, on est les acteurs principaux dans ce domaine », a affirmé Hamiani. Car, en matière d’économie « si on veut la compétitivité et la performance des entreprises en Algérie, ce n’est plus le cadre macroéconomique, ce qui a été fait dans d’autres conditions par les décideurs, maintenant il faut aller dans le détail. Il faut étudier les filières, relever les faiblesses le plus finement et à ce niveau là notre apport est essentiel » a ajouté le nouveau patron du FCE.

« C’est nous qui savons mieux où ça fait mal, là où il faut intervenir pour apporter des solutions. J’espère qu’à cette occasion on a fait comprendre à nos autorités la nécessité de travailler ensemble ; donc on attend beaucoup à la suite qui sera donnée à ce document » a encore dit Hamiani. Le FCE, ajoute Hamiani veut « une matrice opérationnelle qui reprenne très simplement le diagnostic des principaux points exposés, les solutions proposées et les délais, tout le reste, toutE la littérature et tout le vernis qu’on met c’est pas utile », a-t-il estimé. Car, souligne- t-il, « l’Algérie a toujours été féconde et productive de lois, de règlements, le problème c’est l’application, la mise en œuvre. Car si globalement, « tous les thèmes retenus sont à prendre, mais encore une fois au risque de se répéter, c’est comment traduire cela en actes concrets ».

Pourquoi cette inquiétude ? Le chef du FCE, explique qu’elle vient du fait que l’administration économique algérienne, « telle qu’elle fonctionne à l’heure actuelle », « a des limites pour faire passer déjà les procédures et textes existants. Alors que maintenant on va en prendre d’autres, qui vont exiger d’elle plus d’engagements, plus de détermination, plus d’accompagnement des entreprises, comme elle va faire, s’interroge Hamiani ?. « Surtout honnêtement, a-t-il poursuivi, les salaires ne suivent pas. Si on veut une efficacité de la banque, de l’Administration, il faut qu’on paie les gens correctement et qu’on paie bien l’expertise et aussi, « pour éviter la corruption, il faut donner les moyens aux gens pour mettre en œuvre une telle politique ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après AAI