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Le pouvoir d’achat des Algériens en baisse

lundi 3 septembre 2007, par Bilal

La situation du pouvoir d’achat des Algériens inquiète le Forum des chefs d’entreprise (FCE) qui se dit disponible pour en débattre avec le gouvernement.

La baisse du pouvoir d’achat des Algériens en débat.

Rappelant que le FCE a adressé à la mi-août une lettre à la chefferie du gouvernement pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur la question de la chute du pouvoir d’achat des Algériens. « Devant l’envolée des prix des matières premières importées et ceux des produits de large consommation, j’ai saisi le chef du gouvernement pour lui confier notre vive préoccupation à ce sujet », a indiqué dernièrement le président du FCE, Réda Hamiani. Ce dernier a ajouté qu’il avait, également, fait part à Abdelaziz Belkhadem de la « disponibilité du FCE à participer à toute rencontre susceptible d’aider à trouver une parade » à cette inflation des prix et à ses retombées négatives sur le pouvoir d’achat du citoyen, ainsi que sur tout l’appareil productif national. Parmi les mesures à envisager, cet industriel en suggère au moins quatre, à commencer par une « action sur la parité du dinar », autrement dit une réévaluation de la monnaie nationale de façon à diminuer le coût des produits importés.

Il a relevé, à ce sujet, que les importateurs algériens subissaient de plein fouet la décote actuelle du dollar (principale monnaie d’échange de l’Algérie) par rapport à l’euro, d’autant plus qu’à son avis, 60% des importations algériennes sont effectuées dans la monnaie européenne. M. Hamiani dit, en outre, avoir proposé au chef du gouvernement une seconde parade à la hausse des prix et à la baisse du pouvoir d’achat des Algériens, celle d’une réduction de la fiscalité douanière qu’il estime trop élevée et de la fiscalité courante, notamment la TVA, comme cela a été entrepris pour la pomme de terre. Comme troisième mesure, il préconise des initiatives destinées à inciter les chefs d’entreprise à « diminuer leur marge d’intervention » (marge bénéficiaire) en vue de contenir les prix. M. Hamiani propose, enfin, une révision à la hausse du SNMG (12 000 DA actuellement) mais seulement comme « ultime recours » étant donné les possibles effets inflationnistes d’une telle mesure.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après la nouvelle république