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Le risque Algérie révisé

samedi 14 janvier 2006, par Rédaction

Le risque Algérie a été revu à la baisse par l’assureur « crédit à l’exportation », la Coface, et passe de la classe B à la classe A4.

La hausse des révenus pétroliers de l’Algérie lui a permis d’entreprendre les réformes économiques nécessaires à la modernisation de l’état.

La cotation A est estimée dans « un environnement économique sectoriel favorable conjugué à une situation financière généralement robuste avec expérience de paiement satisfaisante », a rapporté hier l’APS citant la Coface. Celle-ci estime que « le pays a de meilleures perspectives économiques » pour l’avenir faisant valoir que le reclassement de l’Algérie est dû à « une conjoncture pétrolière extrêmement favorable, une politique rigoureuse et une gestion active de la dette extérieure ».

Selon Sylvia Greisman, directrice des études économiques et des risques pays au sein de cet organisme, « l’Algérie dispose d’une bonne assise politique pour mener à terme ses réformes économiques ». La notation de la Coface est établie à l’aide d’une batterie « d’indicateurs regroupés en sept familles de risques dont chacune fait l’objet d’une note individuelle et notamment sur la stabilité politique, la vulnérabilité de la conjoncture, le risque de crise de liquidités en devises et le comportement de paiement des entreprises », rapporte encore l’APS.

Mme Greisman ajoute que « l’Algérie a vu ainsi sa position améliorée » en raison du « signal politique positif qui sous-tend une économie dynamisée par ses bonnes capacités de production de pétrole et de gaz et par le plan de soutien à la croissance de 55 milliards de dollars prévus sur 5 ans à partir de 2005 ».

Aussi, « la diminution des ratios d’endettement s’est accompagné d’une accumulation significative des réserves de change, dont le niveau atteint plus que le double de la dette extérieure » à environ 56 milliards de dollars en 2005, ajoute la COFACE estimant que « la bonne orientation de l’économie devrait se poursuivre en 2006, ce qui donne les moyens d’apaiser les tensions sociales et ainsi créer les conditions d’un risque largement satisfaisant ».
Abondant dans le même sens, la représentante de la Coface ajoute que « l’aisance financière de l’Algérie, du fait d’un contexte pétrolier favorable, se diffuse sur le reste de son développement économique et social ».

Synthèse de Rayane
D’après la Tribune