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Le secteur de l’électricité en Algérie se réforme

jeudi 7 septembre 2006, par Kahina

Les réformes du secteur de l’électricité en Algérie sont sur la bonne voie selon le ministre de l’énergie et des mines, Chakib Khelil, qui salue le sens du dialogue de la direction de la Sonelgaz et des représentants de la FNTIEG.

Le secteur de l’électricité en Algérie se réforme.

C’est du moins ce qui ressort de la conférence sur les réformes dans le secteur de l’électricité organisée conjointement par le ministère de l’énergie et des mines et la Fédération des travailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG), sous le thème peu commun, mais cependant important, du dialogue social dans le contexte des réformes. “Le dialogue entre, d’une part, les pouvoirs publics, qui ont inscrit dans leur stratégie le lancement des réformes, et, d’autre part, le partenaire social de Sonelgaz, s’est annoncé ardu et complexe dès l’origine, mais grâce à l’esprit d’ouverture et de responsabilité, on ne pouvait ignorer le train de réformes engagé ailleurs avec succès, et c’est par la volonté réciproque d’instauration d’un véritable dialogue que les difficultés ont été surmontées et qu’un consensus a été atteint”, souligne le ministre de l’énergie et des Mines, M. Chakib Khelil.

C’est un peu grâce “à ce dialogue et une concertation permanents” que les réformes dans le secteur de l’électricité ont été menées, sans soulever de vague et qui ont donné naissance à la nouvelle loi sur l’électricité et la distribution du gaz. “Le processus de réformes du secteur de l’électricité et la distribution du gaz en Algérie vient d’être finalisé sur le plan organisationnel mais nécessite encore d’énormes efforts pour assurer sa consolidation”, affirme M. Khelil.
Le Conseil de gouvernement a adopté avant-hier six décrets exécutifs pris en application de la loi de 2002 relative à l’électricité et à la distribution du gaz par canalisation, présentés par le ministre de l’Énergie et des Mines. Une loi qui consacre l’ouverture totale du secteur de l’électricité à la concurrence et à l’investissement privé.

Sonelgaz devient un groupe exerçant, par le biais de ses filiales, les activités de production, de transport et de distribution de l’électricité et du gaz naturel en Algérie. Seul le transport reste un monopole d’État géré par une société du groupe Sonelgaz. La production est donc désormais ouverte à tout opérateur national ou étranger capable d’investir. Une loi qui a permis de lancer les premiers projets de producteurs indépendants d’électricité (IPP). Il s’agit de la société Kahrama, dont l’américain Black & Veatch détient 80% du capital, qui a réalisé une usine combinée de production d’électricité et de dessalement de l’eau de mer à Arzew, de la société SKS (Shariket Kahraba Skikda), créée pour développer le projet de centrale électrique de 825 MW de Skikda, détenue à 20% par SNC Lavalin, 80% répartis entre la Sonatrach, la Sonelgaz et AEC et enfin la société SKH (Shariket Kahraba Hadjret Ennous), détenue à 51% par le consortium canado-émirati SNC Lavalin-Mubadala, et à 49% par l’AEC pour la construction et l’exploitation de la centrale de Hadjret Ennous de 1 200 MW.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après Liberté