Le secteur de l’électricité en Algérie sous tension

Le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, a réaffirmé, hier, qu’aucune décision concernant les augmentations tarifaires de la Sonelgaz n’avaient pas encore été prises : “La demande de la Sonelgaz est toujours à l’étude” précisera le ministre lors de la visite qu’il a menée hier à Oran, la capitale de l’ouest de l’Algérie, en marge de l’ouverture de la 3e Semaine de l’énergie qui se déroule dans la capitale de l’Ouest du 25 au 29 novembre.

En effet, le ministre qui s’est rendu au niveau de deux nouvelles installations de la Sonelgaz, le BCC, Bureau central de conduite et le Centre régional de dispatching, a estimé que cette demande d’augmentation des tarifs étant “importante pour la Sonelgaz qui doit mener en Algérie des investissements lourds en matière de production de gaz et d’électricité, et sans ces moyens financiers, elle ne pourra investir”. Ces investissements conséquents sont à l’image de la réalisation du projet BCC, réalisé par Areca T et D qui a racheté la société Alstom.

Ce projet, pour un montant global de 88 millions de dollars, a été livré clés en main avec la fourniture entre autres des installations et des équipements. Prévu pour un délai de réalisation de 41 mois, le projet est en fait entré en service et exploité depuis août 2006. Il a été financé à hauteur de 76% par la Banque islamique de développement. Ce Bureau central de conduite (BCC), qui a nécessité la réalisation de 4 centres de conduite, de plusieurs réseaux de télécommunications numériques, la réhabilitation de 600 sous-stations, etc, est un système moderne conjuguant l’informatique et les télécommunications pour une meilleure gestion de l’exploitation, l’entretien des réseaux de distribution d’énergie électrique qui inclut pas moins de 5 wilayas de l’Ouest de l’Algérie : Oran, Aïn Témouchent, Mascara, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après Liberté