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Le secteur de la santé en Algérie aura sa réforme

samedi 1er avril 2006, par Bilal

La secteur de la santé en Algérie connaîtra prochainement une série de réformes visant à améliorer les conditions d’hospitalisation et l’accessibilité des soins à travers l’ensemble du territoire national.

Amar Tou a déclaré qu’un programme de formation a été lancé au profit des gynécologues au niveau de plusieurs centres de santé en Algérie.

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, qui effectuait une visite de travail au centre hospitalier spécialisé dans la rééducation fonctionnelle d’Azur plage de Zéralda, dans la wilaya d’Alger, a précisé que « les malades ne seront plus contraints, à partir du 30 juin prochain, d’apporter les couvertures et les repas pendant leur hospitalisation ». Il a ajouté que « ces objets d’usage courant favorisent la transmission des bactéries vers les hôpitaux », rapporte l’APS.

La majorité des infections nosocomiales sont transmises, en effet, par les objets d’usage courant utilisés par les malades, tels les couvertures et les ustensiles de cuisine. Les proches des malades, le personnel médical et même les autres patients restent des sujets à risque et peuvent facilement être contaminés à l’intérieur des hôpitaux. D’ailleurs, le taux de contamination par les hépatites virales est en augmentation constante parmi les dialysés où 40% des malades en sont atteints en Algérie.

Le ministre a déploré, par ailleurs, une pression énorme sur les hôpitaux des trois grandes villes d’Algérie (Alger, Constantine et Oran) et a plaidé pour « l’amélioration de la qualité des services dans les régions de l’intérieur et du sud du pays ». Il a rappelé, dans ce contexte, que l’Etat a alloué au secteur de la santé dans le cadre du programme quinquennal 2005/2009, un budget de l’ordre de 125 milliards de dinars.

Abordant le manque enregistré en matière de médecins spécialistes sur l’ensemble du territoire national, il a indiqué que « les nouveaux médecins diplômés de l’Université algérienne, dont la moyenne annuelle est d’un millier de spécialistes, devront exercer pour une durée déterminée dans les régions de l’intérieur et du sud de l’Algérie ». Le ministre a souligné qu’ »il faudra doter les régions du Sud de toutes les structures nécessaires afin d’aider les médecins à accomplir correctement leur mission », ajoutant que le déficit en spécialistes dans les régions des Hauts Plateaux et du Sud pourra être définitivement comblé d’ici trois à quatre ans.

Synthèse de Billal
D’après le Quotidien d’Oran