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Le tourisme en Algérie séduit peu les investisseurs

lundi 19 juin 2006, par Rédaction

Contraiement au Maroc et à la Tunisie, le secteur du tourisme en Algérie peine à séduire les investisseurs et les chiffres des investissements privés et étrangers dans le secteur sont loin d’atteindre les objectifs du ministère du tourisme.

Le tourisme en Algérie séduit peu les investisseurs.

Cette situation ne doit pas durer longtemps, à en croire les dernières déclarations du ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub. Selon lui, l’Algérie devrait accueillir environ six à sept milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) durant les cinq prochaines années. Cet objectif « sera atteint si la dynamique enclenchée cette année perdure. » Ce volume d’investissement permettra la création de « 190 000 nouveaux postes d’emploi ».

La barre des sept milliards de dollars d’IDE peut effectivement être franchie, quand on sait que rien que pour 2004, selon les statistiques du ministère des Participations et de la Promotion de l’investissement, les intentions d’investissements étrangers sont allées crescendo ; elles ont atteint les quatre milliards de dollars contre 1,2 milliard en 2003. Ces investissements concerneront plusieurs secteurs. Mais qu’en est-il du secteur du tourisme ?

Il est utile de rappeler que, durant les deux décennies qui ont suivi l’indépendance, le secteur du tourisme était florissant ; l’Algérie, en raison de ses richesses naturelles et de son emplacement stratégique, drainait des centaines de milliers de touristes étrangers par an. Ces derniers ont visité l’Algérie de la Méditerranée jusqu’à l’Askrem (à 80 km de Tamanrasset) où ils ont découvert les plus beaux levers et couchers de soleil. Une situation qui a d’ailleurs encouragé la stratégie d’investissement de l’Etat, à travers la construction de complexes touristiques, des hôtels et d’autres infrastructures de loisirs.

Ce programme a connu un net recul, surtout lors de la décennie noire qui a ébranlé le pays, durant laquelle les touristes ont boudé l’Algérie. Afin de récupérer « l’ambiance d’antan », les pouvoirs publics ont adopté une nouvelle stratégie à travers laquelle ils encouragent l’investissement privé national et étranger. Le tourisme est un secteur horizontal, les investissements de différents secteurs englobent généralement la promotion du tourisme. C’est le cas dans le grand projet de réalisation en Algérie de l’autoroute Est-Ouest, les 100 relais prévus dans ledit projet permettront la construction de motels, de « mini-complexes » et de boutiques spécialisées dans la vente des produits artisanaux.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après la Tribune