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Le travail au noir dans le secteur du bâtiment en Algérie

vendredi 25 avril 2008, par Rédaction

Il y aurait 70000 travailleurs non déclarés en Algérie dans le secteur du bâtiment et des travaux publics selon la Caisse nationale des congés et chômage.

Un chantier de bâtiment en Algérie.

Les obligations des employeurs vis-à-vis de leurs employés sont désormais déterminés par une nouvelle loi promulguée cette année”, c’est ce qu’a déclaré hier le directeur général de la Caisse nationale des congés et chômage intempéries propre aux secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique en Algérie. Lors d’une journée d’étude sur ce thème à la salle de conférences de l’hôtel Soummam de Boumerdès. Remplaçant deux lois datant des années 80, cette nouvelle disposition juridique oblige notamment l’employeur à déclarer tout travailleur dans les dix jours suivant sont recrutement. La mesure a été prise pour mettre fin à des dépassements constatés en matière de recouvrement des cotisations des salariés.

En 2007, une enquête effectuée par l’organisme précité, a fait ressortir que 70 000 travailleurs n’étaient pas déclarés. L’on précise que “sur 7 100 entreprises relevant des secteurs concernés 5 300 étaient en défaut selon les résultas de ladite enquête.” Après renforcement des mesures de contrôle, le taux de recouvrement des cotisations a agmenté, alors de 21%, a-t-on souligné. Selon les explications du même intervenant, 53000 entreprises assujetties au régime d’assurance et de sécurité sociale de CACOBATPH activent actuellement en Algérie. En 1999, on n’en comptait que 15000. Les nouveautés explicitées hier, dans la même optique, ont trait à la réduction du délai de traitement des congés et la modeernisation des prestations des services grâce à l’outil informatique.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après la Dépêche de Kabylie