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Les échanges entre l’Algérie et la Grande-Bretagne en hausse

dimanche 4 novembre 2007, par Samir

Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Grande-Bretagne ont enregistré une hausse significative durant l’année 2006.

Le commerce entre l’Algérie et la Grande-Bretagne en forte hausse.

Les échanges économiques entre l’Algérie et la Grande-Bretagne ont enregistré un bond qualitatif, après l’entrée en vigueur de l’accord Sonatrach-British Petroleum (BP) au mois de juin 2005 portant sur l’exportation de gaz liquéfié algérien vers la Grande-Bretagne. La valeur des exportations algériennes s’est élevée, en 2006, à 962,297 millions de livres sterling (une livre sterling équivaut à 2,0474 dollars), soit une hausse de plus de la moitié de la valeur des exportations algériennes vers le Royaume-Uni en 2005 (465,030 millions de livres sterling). L’Algérie devient ainsi le deuxième exportateur arabe vers la Grande-Bretagne et le cinquième exportateur des pays hors Union européenne vers ce pays. L’Algérie occupe également le troisième rang en matière d’exportation de gaz liquéfié vers la Grande-Bretagne (5% de la consommation qui devrait atteindre 12% au cours des prochaines années).

Dans le secteur énergétique, BP est le premier investisseur en Algérie, avec plus de 5 milliards de dollars d’investissements. Selon les responsables des deux pays, les relations entre les deux pays sont appelées à se développer et à se diversifier davantage. Les entreprises britanniques s’intéressent de plus en plus à l’Algérie. “Des entreprises leaders sur le marché britannique emboîteront le pas à celles déjà opérationnelles en Algérie comme, entre autres, GlaxoSmithkline dans le secteur de la pharmacie avec une usine implanté à Boudouaou, Unilever pour les produits de consommation divers ou encore CST Global dans le Bâtiment”, avait affirmé le ministre britannique de l’Énergie, Lord Truscot à Emerging Algeria 2007 éditée par le cabinet d’affaires anglais Oxford Business Group. Les secteurs des hydrocarbures, de la finance, de la pharmacie, des télécommunications, de la santé et du bâtiment intéressent particulièrement les investisseurs britanniques, selon le ministre.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté