Les entreprises françaises doivent s’investir en Algérie

Driencourt a indiqué que le message qu’il veut transmettre aux patrons et investisseurs français porte sur la nécessité pour les entreprises françaises « d’être performantes, de s’installer durablement en partenariat avec des entreprises algériennes et de ne pas se contenter de vivre sur l’acquis, mais de continuer à travailler ». L’ambassadeur de France en Algérie a ajouté, selon l’APS, que les chefs d’entreprises se sont intéressés, lors de cette rencontre, à la législation algérienne, aux changements réglementaires intervenus l’été dernier et à la situation sécuritaire qui, a-t-il précisé, s’est nettement améliorée. « C’est à nous d’apporter les informations attendues et de les rassurer pour expliquer que l’Algérie représente beaucoup d’avantages, car il y a la proximité géographique, les facilités linguistiques ; il y a une communauté algérienne en France très importante, il y a les binationaux qui jouent un rôle dynamique dans l’implantation d’entreprises françaises en Algérie. Il est nécessaire d’utiliser tous ces atouts au profit de nos entreprises », a souligné l’ambassadeur.

M. Driencourt a indiqué que sa présence à Paris vise « à faire en sorte que les perspectives de coopération et de partenariat s’améliorent encore davantage ». Cette journée d’information, organisée par le conseil des chefs d’entreprises France-Algérie du Medef, a été animée par l’ambassadeur conjointement avec le chef de la mission économique française à Alger. De nombreux sujets ont été abordés comme la situation économique en Algérie, les réformes en cours, les succès des entreprises françaises et les difficultés qu’elles rencontrent. Lors de sa récente conférence de presse à Alger, l’ambassadeur avait parlé de 300 entreprises implantées en Algérie, représentant 30 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects. Les investissements français en Algérie cumulés depuis 1998 s’élèvent à 1,3 milliard de dollars, dont 229 millions de dollars d’investissements hors hydrocarbures. Premier fournisseur de l’Algérie et son quatrième client, la France demeure l’un des principaux partenaires commerciaux de notre pays. Le volume des échanges entre les deux parties a atteint 9,59 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de l’année en cours avec un excédent de 300 millions de dollars en faveur de l’Algérie.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant