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Les kamikazes frappent au Maroc

dimanche 15 avril 2007, par Samir

La traque des terroristes se poursuit au Maroc où deux kamikazes se sont fait exploser hier près du consulat général des Etats-Unis à Casablanca.

La police à Casablanca au Maroc

Selon des témoins, à 9h05 GMT (10h05 heure algérienne), le premier kamikaze s’est fait exploser à 40 mètres de l’entrée du consulat général américain à Casablanc au Maroc, gardée par plusieurs voitures de police. « Il était vêtu d’un jeans et d’un pull noir et de vieilles espadrilles et avait l’air pauvre et misérable. Il s’est fait exploser à trois mètres de l’une des fourgonnettes de la police », a raconté Mohammad, 45 ans, un agent de sécurité d’une banque qui se trouvait en face du consulat. « Une partie des viscères ont atterri sur une terrasse de la banque. Les Américains ont certainement filmé toute la scène avec les caméras placées à l’entrée du consulat », a-t-il ajouté.

Il s’agit de Mohamed Maha, né en 1975 à Casablanca, a indiqué une source policière. Selon le chercheur Mohamed Darif, « il s’agit d’une nouvelle recrue car il ne faisait pas partie des islamistes radicaux recherchés par la police du Maroc ». Son frère, Omar Maha, a continué sur le boulevard Moulay Youssef, dans un quartier chic de la métropole, et, en entendant la déflagration, il a couru et s’est fait exploser devant une école privée de langue, l’American Language Center, à 150 mètres du lieu du premier attentat, a raconté un serveur de café qui a suivi la scène depuis sa terrasse.

Par ailleurs, les services de sécurité marocains ont arrêté hier matin dans le bidonville de Sidi Moumen, dans la périphérie de Casablanca, le chef du groupe responsable de l’explosion du 11 mars dans un cybercafé et de celles du 10 avril à Casablanca au Maroc, a annoncé la police marocaine. « Les premiers éléments de l’enquête sur ce criminel, dont l’identité n’a pas été révélée, ont permis l’arrestation, notamment, de son adjoint et la découverte des planques et des caches où les terroristes fabriquaient des explosifs », a précisé la police. « Ils ont permis également l’identification du reste des membres de toute la bande, qui sont activement recherchés », a-t-elle ajouté. Tous les kamikazes du 11 mars et du 10 avril ont grandi dans ce quartier misérable de Sidi Moumen, à la périphérie de la métropole.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant