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Les ports et aéroports d’Algérie sous haute surveillance

jeudi 9 août 2007, par Rédaction

L’Algérie a décidé de mettre ses ports et ses aéroports sous haute surveillance suite à l’apparition de cas de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne.

L’Algérie renforce la survaillance dans ses ports et aéroports pour prévenir la fièvre aphteuse

Au lendemain de la confirmation de l’apparition des cas de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne, le ministère de l’Agriculture a envoyé une instruction à l’ensemble des postes frontières vétérinaires. La tutelle leur a annoncé la présence de cette maladie en les incitant à redoubler de vigilance. En fait, suite à l’avènement de la vache folle en Angleterre en 1989, l’Algérie n’a pas importé depuis ni d’animaux sensibles à la fièvre aphteuse, soit bovins ou ovins, ni de viandes ovine ou bovine. Ces contrôleurs vétérinaires sont tenus, conformément à cette instruction, d’informer le ministère avant l’introduction sur le territoire national de tout autre produit tel que les conserves... en provenance de ce pays. Une chose est certaine, l’Algérie fait partie de l’Organisation mondiale de la santé animale. En tant que membre actif de cette instance, la tutelle reçoit régulièrement des informations sur l’évolution de cette maladie en Angleterre. Ce pays affirme maîtriser la situation, car il demeure échaudé et garde en mémoire l’épidémie qui lui a valu l’abattage de 6,5 millions de bovins à cause de la fièvre aphteuse et l’indemnisation des éleveurs à hauteur de 12 milliards de dollars.

Dans ce pays, en outre, le mouvement de ces animaux à l’intérieur ou à l’exportation est interdit afin d’éviter la propagation de la maladie. “En Algérie, aucun cas de fièvre aphteuse n’est signalé”, rassurera le Dr Ali Abda, sous-directeur chargé du contrôle sanitaire et de l’hygiène alimentaire. Mais la vigilance reste, selon lui, de mise. Le contrôle aux frontières se fait ainsi suivant trois étapes. La première consiste en la vérification des différents documents exigés par la réglementation algérienne. Ainsi, un certificat sanitaire est établi d’un commun accord entre le service vétérinaire officiel de l’Algérie et celui du pays fournisseur. Il est, également, exigé les bulletins d’analyses (microbiologiques, la radioactivité et autres...), fait obligatoirement par des laboratoires d’État et contresignés par des services officiels. La seconde étape est beaucoup plus physique. Sur les containers, il est vérifié d’abord le numéro de celui-ci et celui du scellé qui doivent être inscrits aussi sur le certificat sanitaire. Les vétérinaires contrôleront également la température durant toute la période de transport. Ils auront à vérifier s’il n’y a pas eu rupture de la chaîne de froid. Puis, vient ensuite le contrôle de la marchandise elle-même, notamment de l’étiquetage et de la qualité sanitaire du produit.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté