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Les privatisations s’accélèrent en Algérie

lundi 11 décembre 2006, par Samir

Le processus de privatisation des entreprises publiques en Algérie sera poursuivi et soutenu par le gouvernement, selon le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar.

L’Algérie ne privatisera pas Sonatrach

Le ministre a précisé, à ce propos, qu’une quinzaine d’entreprises publiques allaient être proposées toutes les deux semaines au Conseil des participations de l’Etat (CPE) pour pouvoir privatiser rapidement les quelque 300 entreprises éligibles à la privatisation dans l’immédiat. Il a rappelé aussi que 400 entreprises avaient déjà été privatisées en Algérie et qu’il en restait encore « un millier ». Donnant un sens « large » à la privatisation, qui peut prendre plusieurs formes allant de l’ouverture du capital à la cession totale, M. Temmar a indiqué que certaines entreprises étaient privatisables à 100%, alors que d’autres, dites « stratégiques », ne sont pas à céder.

L’entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach « est exclue totalement de la liste des privatisations », a-t-il assuré. Le ministre a rappelé par ailleurs qu’à ce jour, « 80 entreprises ont été vendues aux collectifs de travailleurs ». Pour le premier responsable du secteur, la privatisation est un moyen de promotion de l’investissement industriel au service de la croissance économique en Algérie. « Nous ne pouvons pas aller à la croissance économique, dans le cadre de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE) et l’intégration dans le monde, sans industrie extrêmement puissante », a-t-il soutenu.

Le ministre des Participations et de la Promotion de l’investissement a, par ailleurs, annoncé que désormais des facilités peuvent être accordées à des investisseurs en 72 heures au lieu de deux ans auparavant. M. Temmar a rappelé à ce propos qu’un nouveau code des investissements a récemment remplacé un texte datant de 2001. Un code qui permet, selon le ministre, de répondre à toutes les préoccupations des investisseurs qu’ils soient nationaux ou étrangers. Si un investisseur « demande des avantages particuliers, il entre dans le cadre du code des investissements et à ce moment-là, on lui donne des avantages en 72 heures au lieu de deux ans auparavant », a déclaré M. Temmar.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran