Les salariés des ports d’Algérie obtiennent une hausse

La signature de cette convention de branche met fin à plusieurs mois de tensions entre les représentants des dockers et leur ministère de tutelle. Le coordinateur national des ports d’Algérie, Benbraïk Driss, s’est dit satisfait de la signature de cette convention, rendue possible grâce au consensus qui a été trouvé à propos des points restés en suspens à l’issue de la dernière réunion de la commission paritaire chargée de négocier la convention de branche pour le secteur des ports.

Ces points, a-t-il rappelé, soumis à l’arbitrage de la centrale syndicale, du ministère du Travail et de l’inspection du travail, avaient trait aux dispositions traitant du chômage technique, notamment dans son volet relatif à la suspension de la relation de travail, celles se rapportant au licenciement pour toute autre cause que disciplinaire et enfin celles ayant trait au dialogue et à la communication avec le partenaire social.

« On est tombé d’accord dans la mesure où les droits des travailleurs sont préservés. Pour le problème du chômage technique, par exemple, qui peut se poser dans le cas où une entreprise fait face à des difficultés économiques conjoncturelles, on est tombé d’accord sur la nécessité de prévoir des mesures d’accompagnement à même de garantir les droits des travailleurs ». L’autre volet de l’accord de branche signé avant-hier se rapporte à l’accord salarial.

Selon le coordinateur national des ports d’Algérie, l’accord sur les salaires prévoit une augmentation comprise entre 10 et 20%, « à moduler en fonction des indicateurs de mesure de chaque entreprise portuaire, tel que prévu par les dispositions y afférentes et énoncées dans ladite convention collective ».

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran