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Michael Schumacher au pied du mur à Imola

samedi 23 avril 2005, par nassim

Après un départ totalement manqué et devant l’assurance de Renault, Michael Schumacher doit absolument tirer le meilleur de sa nouvelle Ferrari pour s’imposer au Grand Prix de Saint-Marin, dimanche à Imola.

L’année dernière,

Michael Schumacher.

Schumacher était arrivé à Imola, le circuit de la Scuderia, avec trois victoires dans son réservoir. Cette saison, il accuse un retard de 24 points sur l’Espagnol Fernando Alonso, en tête du championnat du monde de F1 avec Renault. Ferrari, qui avait gagné 15 des 18 GP de l’année 2004, ne s’est pas imposée en trois courses et pointe à la sixième place du classement des constructeurs. Mais à Imola, l’Allemand est souverain. Il s’y est imposé cinq fois lors des six dernières éditions. La pression est donc énorme sur les épaules du septuple champion du monde.

"Imola est important pour plusieurs raisons cette année", a-t-il reconnu, optimiste. "Tout d’abord c’est notre course à domicile. Cette année, le début de la partie européenne de la saison est également un peu un nouveau départ pour nous : nous voulons de nouveau nous battre pour le titre et pensons que nos chances sont plutôt bonnes désormais."

"Je pense que nous pouvons nous battre pour la victoire", a-t-il ajouté.

UN NOUVEAU MOTEUR POUR FISICHELLA ?

Même si Ferrari semble avoir réglé les problèmes de fiabilité de sa F2005 et que Bridgestone a amélioré des pneumatiques peu performants à Bahreïn, Schumacher peut encore se faire du souci.

Renault, qui pourrait donner dès ce week-end un moteur plus puissant à l’Italien Giancarlo Fisichella, reste une menace, voire un favori.

L’écurie française peut décrocher sa quatrième victoire de rang et Alonso a l’occasion de gagner sa troisième course de la saison.

"J’ai remporté ma première course de Formule 3 ici et j’y ai pris mon premier point en F1 avec Jordan", a dit Fisichella.

"Ce n’est pas n’importe quel circuit pour moi."

Toyota, mise en confiance par les deuxièmes places de Jarno Trulli à Bahreïn et en Malaisie, peut espérer créer la surprise, tout comme McLaren avec Kimi Räikkönen et Alexander Wurz qui remplace Juan Pablo Montoya. Seul problème, l’Autrichien n’a pas disputé un GP depuis quatre ans.

Par Alan Baldwin, reuters.fr