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Nicolas Sarkozy en Algérie en novembre

mercredi 11 juillet 2007, par Rédaction

Nicolas Sarkozy a annoncé une visite d’Etat en Algérie en novembre prochain pour, promet-il, mettre en place les bases d’une coopération sur des projets concrets.

Nicolas Sarkozy en Algérie en automne

En parlant de sa volonté de participer à l’entente entre deux peuples souverains dont le regard est résolument tourné vers l’avenir, il tient un discours de rupture par rapport aux pesanteurs du passé. Les observateurs auront ainsi relevé que Nicolas Sarkozy a défini le cadre dans lequel il entendait désormais inscrire les relations de la France avec l’Algérie au niveau d’un partenariat beaucoup plus conséquent qu’il ne l’est pour le moment. Les secteurs stratégiques de l’énergie, du gaz et du nucléaire civil, ainsi que la sphère de l’agroalimentaire, sont les points nodaux d’une politique nouvelle qui porterait la France à accompagner le développement de l’Algérie. Au-delà des effets d’annonce, c’est la sérénité évidente du ton de Nicolas Sarkozy qui porte à croire que pour lui l’étape algérienne de son voyage au Maghreb est déterminante.

Pas seulement parce qu’Alger est la première capitale qu’il visite hors d’Europe en tant que président de la France, mais parce que c’est cette ville qu’il a choisie pour en dire un peu plus sur le projet d’union méditerranéenne qui lui tient tant à cœur et pour laquelle il entend organiser un sommet des chefs d’Etat de la rive sud en 2008. C’est-à-dire à une date si rapprochée que cela suppose que pour voir ses efforts couronnés de succès, le président français devra avoir aplani un certain nombre de contentieux restés pendants avec les pays qui ont quelque poids dans la région et sans lesquels le projet d’union méditerranéenne serait une coquille vide. Pour autant, le chef d’Etat se met ici dans la posture de l’homme des défis, et s’il peut le plus, il peut le moins à l’égard d’un réchauffement entre deux pays aussi voués à avancer que le sont l’Algérie et la France. Nicolas Sarkozy sait pertinemment que la France peut être, en Algérie, mise en concurrence, probablement défavorable, avec des candidats aussi déterminés que les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, mais aussi des pays comme l’Allemagne, l’Italie, qui peuvent s’avérer être des rivaux lorsque l’intérêt de chacun primera sur celui de l’Europe.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après El Watan