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Pas de consessions sur la taxe automobile en Algérie

jeudi 16 octobre 2008, par Samir

Le ministre Karim Djoudi a refusé de remettre en question la taxe automobile en Algérie malgré les critiques des citoyens et des députés.

Karim Djoudi et la la taxe automobile en Algérie.

Le ministre, qui répondait aux questions des députés sur la loi de finances complémentaire 2008, a affirmé que la mise en place de la taxe automobile en Algérie tend à subventionner les prix des transports à travers le fonds de développement des transports publics financé à partir des recettes de cette taxe. La conjoncture actuelle des marchés automobiles internationaux, ajoute le ministre, est marquée par une importante baisse des ventes. « En tant que pays qui importe pour plus de 2,8 milliards de dollars/an, nous pensons à la possibilité de bénéficier de la baisse des prix et de transférer les recettes des producteurs automobiles au profit de l’économie nationale », a soutenu le ministre.

Il est à rappeler que la loi de finances complémentaire 2008 a institué une taxe sur les véhicules neufs en Algérie oscillant entre 50 000 et 150 000 DA en fonction de la cylindrée et de la carburation du véhicule, ainsi que d’une redevance de 1% payable par les concessionnaires de véhicules automobiles sur leur chiffre d’affaires annuel. A signaler par ailleurs que la commission des finances et du budget à l’APN a écouté, le même jour, les délégués des auteurs des amendements qui lui ont été soumis par le bureau de l’APN. La réunion, qui s’est déroulée en présence de Karim Djoudi et Mahmoud Khedri, respectivement ministres des Finances et des Relations avec le Parlement, s’inscrit dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2009, a souligné un communiqué de l’APN.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après El Watan