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Pétrole : l’Algérie s’aligne sur l’OPEP

mardi 12 septembre 2006, par Samir

L’Algérie soutient la décision de l’OPEP de maintenir le plafond de production de pétrole, malgré la baisse de 11% des prix du baril constatée depuis quelques semaines.

Pétrole : l’Algérie s’aligne sur l’OPEP.

« L’Organisation des pays exportateurs de pétrole va maintenir son plafond de production inchangé, à 28 millions de barils/jour », a déclaré le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, à la presse, à l’issue d’une première session de discussions. Déclaration dont la tonalité a été donnée par l’Arabie Saoudite, premier pays producteur du cartel et les représentants des Emirats arabes, ainsi que ceux de la Libye et du Koweït.

La seule voix discordante au sein de l’organisation est celle du secrétaire d’Etat nigérian aux ressources pétrolières, Edmund Daukoru, actuel président de l’Opep qui s’est montré très préoccupé par la chute du prix du baril de pétrole qui a perdu pratiquement 15% de sa valeur en l’espace de quelques semaines. Passant de près de 79 dollars, record atteint le 7 août dernier, à 65,36 dollars, perdant ainsi plus de 13 dollars en un mois seulement. Une baisse des prix qui ne semble perturber l’Algérie outre mesure.

Cette baisse vertigineuse du prix du baril de Brent qui, après avoir frôlé la barre des 80 dollars suite à la fermeture du champ pétrolier américain de Prudhoe, exploité par la compagnie British Petroleum, BP, a précédé les enlèvements d’étrangers employés dans le secteur pétrolier au Nigeria ainsi que la fuite d’un oléoduc provoquée par les attaques de la guérilla séparatiste nigériane. Ce qui a conduit la Royal Deutsh Schell, la plus importante compagnie pétrolière du Nigeria, à augmenter sa production de brut à 675.000 barils/jour.

Le géant africain, le Nigeria, sixième pays producteur de pétrole au monde, secoué depuis le début de l’année par l’enlèvement d’étrangers employés dans le secteur du pétrole, et harcelé par une guérilla séparatiste, fait craindre qu’il ne soit pas à l’abri de graves perturbations de sa production pétrolière. Hasard des calendriers. Les pourparlers entre les négociations iraniennes sous la conduite de leur chef, Ali Laridjani et le responsable de la diplomatie européenne, Javier Solana, concernant la crise nucléaire iranienne coïncident avec la réunion ordinaire qui devait regrouper, hier, les pays producteurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après l’Expression