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Pirates des Caraïbes 2

mardi 1er août 2006, par Céline

Après le succès de « Pirates des Caraïbes : La malédiction du Black Pearl », Johnny Depp est de retour dans la peau du pirate le plus cool de l’histoire du cinéma dans la suite « Pirates des Caraïbes : Le secret du coffre maudit », réalisé par l’américain Gore Verbinski.

Pirates des Caraïbes 2.

Pour le titre de film de l’été, ce "Pirates des Caraïbes-2" a déjà battu à plates coutures "Superman Returns" au box-office américain : à sa sortie le 7 juillet, il a récolté 135,6 millions de dollars pour son premier week-end, nouveau record de l’histoire d’Hollywood (l’ancien record était de 114,8 millions pour "Spider-Man" en 2002). Et les records se sont accumulés depuis : le film est devenu le plus rapide à atteindre la barre des 300 millions de dollars, en 16 jours, et le lendemain il dépassait les recettes totales du premier "Pirates des Caraïbes" en 2003 (305 millions).

Produit par les studios Disney et réalisé par Gore Verbinski, comme le premier, ce deuxième épisode réunit à nouveau Johnny Depp, Orlando Bloom et Keira Knightley.
Le film commence alors que le fougueux Will Turner (Orlando Bloom) et l’impétueuse Elizabeth Swann (Keira Knightley) sont sur le point de se marier. Ils en sont empêchés au dernier moment et arrêtés pour s’être associés avec Jack Sparrow. Celui-ci, de son côté, a de nouveaux ennuis : il a, depuis 13 ans, une dette de sang envers le légendaire Davy Jones, mi-homme mi-pieuvre, seigneur des profondeurs et capitaine du "Hollandais Volant", le vaisseau fantôme auquel nul navire ne peut échapper. Un seul moyen pour Jack de briser ce pacte infernal et éviter de devenir son esclave pour l’éternité : retrouver le coffre secret de Davy Jones.

Mais comme rien n’est simple, deux adversaires pour le prix d’un : Jack Sparrow doit aussi combattre l’impitoyable chasseur de pirates Lord Cutler Beckett, qui lui aussi veut récupérer le coffre et ainsi contrôler Davy Jones -et débarrasser la mer des Caraïbes de tous ses pirates. Lord Beckett dirige la Compagnie des Indes Orientales, corporation multinationale géante symbolisant la fin de la liberté individuelle (rien à voir avec Hollywood et Disney, bien sûr). Dans ses aventures, Jack Sparrow va donc entraîner à nouveau, à leur corps plus ou moins défendant, ses deux amis Will et Elizabeth...

On retrouve notamment le "Black Pearl", Port-Royal et l’île de Tortuga, le commodore James Norrington (éconduit par Elizabeth) et le couple de pirates comiques du premier film. Parmi les nouveautés, il y a une sorcière vaudou, une rivière qu’il faut remonter pour atteindre sa cabane dans les arbres, un village de sauvages fait de huttes dans les montagnes reliées par des ponts de liane, une église en ruines, une grande roue de moulin théâtre d’un combat à l’épée, des plages de sable fin et plein d’autres décors et aventures exotiques.

Plus encore que le premier, "Pirates des Caraïbes-2" ressemble à une bande dessinée un peu loufoque, où l’humour décalé a autant sa place que l’action. L’esprit du film reste ainsi symbolisé par la manière dont Johnny Depp a voulu interpréter son personnage, un pirate pas trop méchant et qui, dit-il, "a passé trop de temps au soleil" : maniéré, un peu grunge, aux allures mi-gay, mi-ivrogne, aux répliques un peu bizarres et inattendues, à la dégaine inspirée du guitariste des Rolling Stones Keith Richards, ce Jack Sparrow a toujours son bandana rouge et ses grandes bottes, ses dreadlocks, son khôl sous les yeux, sa barbichette à deux tresses et, cette fois-ci, trois paires d’yeux peints sur les joues. Trop cool, le pirate.

Synthèse de Céline
D’après AP