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Promotion du médicament générique en Algérie

lundi 28 novembre 2005, par Ahlem

Le médicament générique reste peu utilisé en Algérie malgré son efficacité, ne représentant que 14,6% de la demande globale en produits pharmaceutiques.

Le gouvernement tente d’encourager les algériens à adopter les médicaments génériques.

Comment convaincre donc les malades de la bonne qualité de ce produit et lui donner la place qu’il mérite ? Le sujet a été hier au centre des débats de la journée thématique sur le médicament générique en oncologie, organisée par la Société algérienne d’oncologie thoracique (SAOT) à la Bibliothèque nationale d’El-Hamma.

Présent à cette rencontre, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a relevé la faible demande sur le générique en Algérie où la consommation de ce produit est nettement inférieure par rapport aux pays développés. Selon ses déclarations rapportées par l’APS, « l’utilisation du médicament générique en Algérie ne représente que 14,6% alors que ce taux est de l’ordre de 50% dans les pays développés ».

Pour encourager la prescription du générique, le ministère a pensé à une nouvelle politique visant à réduire l’utilisation des médicaments originaux et réguler ainsi les dépenses de la caisse de sécurité sociale qui ont atteint 41,5 milliards de dinars en 2004.

Pour le ministre, l’Algérie « doit prendre exemple sur les pays développés où se trouve l’essentiel de l’industrie pharmaceutique mondiale pour l’encouragement et la prescription du médicament générique ». Cependant les malades n’ont pas la même vision concernant le générique. Nombreux refusent ce type de médicament chez le pharmacien sous prétexte que son dosage et sa qualité sont différents.

Synthèse de Ahlem
D’après le Quotidien d’Oran