Sonatrach veut se développer à l’international

Il y a d’autres possibilités qui pourraient être intéressantes pour Sonatrach au Venezuela ou au Brésil ». Pour M. Meziane, les 4 milliards de dollars de prévision d’investissement à l’international à l’horizon 2011 est un « montant minimum » et « si les opportunités se présentent nous pourrons aller au-delà », a-t-il indiqué, en ajoutant, toutefois, que « chaque projet devra être mûrement réfléchi aux plans technique et économique et sur celui des risques ». En outre, Sonatrach mise beaucoup sur le continent africain où elle est aussi en discussions pour étudier la possibilité d’investir en Mauritanie. M. Meziane a indiqué que Sonatrach « va continuer à chercher des possibilités, en particulier en Afrique subsaharienne ».

Quant aux montants des investissements réalisés jusque-là en Afrique, le P-DG de Sonatrach n’a pas donné de détails, soulignant seulement que ce sont généralement des projets évalués entre 15 et 20 millions de dollars en plusieurs phases et les engagements de Sonatrach augmenteront au fur et à mesure des indices et des découvertes qui sont réalisées. En dehors de l’acquisition de blocs d’exploration, il y a également des projets structurants que la compagnie nationale développe en partenariat, comme les gazoducs Galsi et Medgaz. D’ailleurs, selon M. Meziane, le Medgaz, dans lequel Sonatrach détient 36 % des parts, « est bien avancé puisque tous les contrats de réalisation ont été signés, le dernier en date étant conclu le 2 février dernier ».

Le projet Galsi est, quant à lui, toujours en préparation, alors que, pour le gazoduc transsaharien, « les études sont bien avancées », a-t-il précisé. Le patron de Sonatrach a clairement fait savoir que le gaz constitue un axe prioritaire pour le développement de la compagnie sur les marchés internationaux et c’est dans ce cadre qu’elle a créé des sociétés de commercialisation de gaz en Espagne et en Italie, actuellement en cours de mise en place. La même démarche concernera aussi la France dans quelques mois, a déclaré M. Meziane, en rappelant qu’un contrat avait été signé avec Gaz de France en décembre dernier pour permettre au gaz algérien l’accès au terminal de Montoir pour une quantité de 1 à 2 milliards de mètres cubes et aussi pour le développement de sa commercialisation.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant