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Statoil mise sur l’Algérie

mercredi 6 décembre 2006, par Rédaction

Le norvégien Statoil compte se renforcer en Algérie où il a investi plus de 2,5 milliards de dollars depuis 2003 notamment via la reprise des actifs du britannique British Petroleum (BP) et une participation dans le capital de l’Institut algérien du pétrole (IAP).

Statoil investira en Algérie

Aujourd’hui Statoil a un statut particulier en Algérie en étant la seule compagnie pétrolière étrangère qui investit directement dans la formation, en prenant 10% du capital de l’Institut algérien du pétrole (IAP). Statoil a été la seule compagnie étrangère qui a répondu favorablement à l’ouverture du capital de l’IAP. La compagnie norvégienne veut ainsi participer activement au développement de la formation en Algérie. Elle participe déjà à l’élaboration des programmes de l’IAP notamment pour la formation des foreurs. « Nous avons fait de même en Norvège pour développer la formation et aujourd’hui nous sommes parmi les pays qui maîtrisent la technologie dans le secteur des hydrocarbures ».

En prenant 10% de l’IAP, Statoil réussit un double objectif : soigner son image et préparer l’avenir en Algérie et l’Afrique du Nord. La compagnie semi-publique norvégienne compte investir davantage en Algérie dans la prospection et le développement de gisements gaziers et pétroliers. Statoil a investi environ 2,5 milliards de dollars dans deux participations avec le groupe pétrolier britannique BP. « La première dans le champ gazier d’In Salah et la seconde dans le périmètre gazier de In Amenas. Nous sommes présents également à travers le périmètre de Hassi Mouina. Sur ce projet, nous sommes en phase d’exploration », explique Terje Martin HalmØ .

Comme toutes les compagnies étrangères basées en Algérie, Statoil attend la publication dans le Journal officiel, prévue début janvier, de la nouvelle loi sur les hydrocarbures. « Nous attendons la publication des amendements et des décrets relatifs à la nouvelle loi sur les hydrocarbures mais le cadre législatif général de la loi de juillet dernier et des amendements introduits est pour nous une structure familière. La loi sur les hydrocarbures norvégienne élaborée et votée par le gouvernement travailliste au début des années 1970 ressemble dans ses contours et sa structure à la loi 05/07. Nous sommes donc confiants et coutumiers de ce cadre législatif qui concilie les intérêts de l’Etat et ceux des compagnies pétrolières mais qui en plus encourage les meilleurs opérateurs à opérer de manière plus efficiente », estime le numéro un de la filiale algérienne de Statoil.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran