Trois mille naissances hors mariage en Algérie

Le ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté algérienne établie à l’étranger, Djamel Ould Abbès, a estimé le chiffre des naissances hors mariage en Algérie demeure « peu important » au regard de ceux enregistrés ailleurs dans le monde. S’il s’est félicité du fait que les pouvoirs publics aient trouvé la médication adéquate au problème des enfants adoptés par les familles (kafil) en leur permettant de disposer légalement du nom patronymique de leurs parents adoptifs, il n’en a pas moins estimé que le plus grand problème qui reste à aplanir demeure celui posé par les enfants nés sous X, (femmes violées durant le terrorisme, femmes tombées enceinte hors mariage, etc).

« Un projet de loi, fruit d’une concertation avec le ministère des Affaires religieuses, va être soumis prochainement au gouvernement à l’effet de régler ce problème » a affirmé le ministre. « La nouvelle loi, a-t-il ajouté, fera obligation au père de l’enfant né sous X dont l’identité aura été établie après un test ADN de donner à celui-ci son nom de famille ». « Nous ne cherchons pas à travers cette loi à obliger le père à épouser la mère de l’enfant » a précisé Ould Abbès qui, au passage, fera état de 2 000 enfants kafil à l’étranger, surtout en France.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie