Zarqaoui éliminé en Irak

Le Jordanien, qui avait prêté allégeance à Oussama ben Laden en 2004, avait revendiqué une sanglante campagne d’attentats, enlèvements et décapitations en Irak. Il était l’homme le plus recherché dans le pays par les Etats-Unis. Selon le chef du gouvernement irakien, Abou Moussab al-Zarqaoui a été tué mercredi soir en compagnie de sept adjoints dans une maison située à 50km au nord-est de Bagdad, dans la province insurgée de Diyala, à l’est de la capitale provinciale de Baqouba.

D’après le général George Casey, commandant des forces américaines en Irak, la traque de Zarqaoui dans cette zone avait commencé il y a quinze jours et le corps du Jordanien a pu être identifié grâce à des empreintes digitales et une reconnaissance faciale. Flanqué de l’ambassadeur des Etats-Unis Zalmay Khalilzad et du général George Casey, le commandant des forces américaines en Irak, le Premier ministre irakien a annoncé la mort du chef d’Al-Qaïda en Irak lors d’une conférence de presse. "Al-Zarqaoui a été éliminé", a-t-il déclaré, soulevant un tonnerre d’applaudissements des journalistes présents.

A Londres, le Premier ministre britannique Tony Blair, allié des Etats-Unis en Irak, s’est félicité de cette "très bonne nouvelle parce qu’un coup porté contre Al-Qaïda en Irak est un coup contre Al-Qaïda partout" dans le monde. A Paris, le ministère français des Affaires étrangères a dit avoir "pris connaissance ce matin de l’annonce faite par les autorités irakiennes". Son porte-parole Jean-Baptiste Mattéi s’est contenté de rappeler que "la France est pleinement engagée dans la lutte contre le terrorisme" et "espère une diminution de la violence en Irak" ainsi que "le retour de la stabilité et de la sécurité dans ce pays, dans le cadre d’une pleine souveraineté".

Synthèse de Samir
D’après AP