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Da Vinci Code attaqué pour plagiat

mardi 7 mars 2006, par Céline

L’éditeur de « Da Vinci Code », le best-seller de Dan Brown, doit répondre de plagiat lors du procès qui reprend ce mardi à Londres.

Dan Brown, auteur de "Da Vinci Code", avait assuré ne pas avoir été influencé par le livre des deux plaignants.

Les deux plaignants, Michael Baigent et Richard Leigh, auteurs du livre "Holy Blood and Holy Grail" paru en 1982, présenteront d’abord leurs preuves. Puis ce sera au tour de Dan Brown de monter à la barre. Ce procès devrait se prolonger jusqu’à la semaine suivante. L’issue de cette action pourrait retarder voire bloquer la sortie prévue le 19 mai en Grande-Bretagne de l’adaptation cinématographique du roman.

Michael Baigent et Richard Leigh accusent Dan Brown de s’être approprié leurs thèses, notamment l’idée d’un mariage entre Jésus et Marie-Madeleine dont serait né un enfant, premier d’une lignée descendant jusqu’à l’époque contemporaine et dissimulée par l’Eglise catholique.
Les avocats des deux auteurs ont fait valoir qu’ils n’allaient pas tenter de revendiquer un monopole sur les idées ou le débat historique mais de prouver que Dan Brown s’est "lourdement appuyé" sur leur livre, publié en 1982 puis aux Etats-Unis l’année suivante.

Le troisième auteur de ce livre, Henry Lincoln, n’est pas cité dans ce procès. Agé d’un peu plus de 70 ans et d’une santé fragile, Lincoln n’a pu être joint pour d’éventuels commentaires. Baigent et Leigh poursuivent la maison Random House, également éditeur de leur ouvrage. Plus de 40 millions d’exemplaires du "Da Vinci Code" ont été vendus dans le monde.

Les avocats de Random House arguent que les idées sur la vie et l’héritage de Jésus, dont les deux auteurs affirment qu’ils leur ont été volées, sont si générales qu’elles ne peuvent en aucun cas être protégées par les droits d’auteur. En outre, assurent-ils, de nombreux autres thèmes clé de leur livre ne sont pas repris dans "Da Vinci Code". Lundi dernier, Brown, Baigent et Leigh étaient présents à la Haute Cour de Londres pour l’ouverture du procès. Devant le tribunal, Dan Brown avait assuré ne pas avoir été influencé par le livre des deux plaignants.

Synthèse de Céline
D’après AP