Développement du tourisme en Algérie

Les 22 nouvelles zones touristiques récemment créées serviront de base pour les investissements dans le secteur. Signature d’une convention avec la banque du CPA pour le financement et relance des projets qui lui sont soumis, étude des dossiers des projets d’investissement, le tout couronné par la mise en place d’une commission consultative installée, hier, par le ministre.

Composée d’universitaires, de spécialistes de l’environnement ainsi que des chercheurs du CREAD, cette commission aura la mission d’émettre des avis consultatifs en faisant sienne la stratégie définie par le ministère du Tourisme. Elle vise « la mise en place d’une démarche concertée dans l’aménagement des zones d’expansion et sites touristiques et leur intégration à l’environnement ainsi que sur l’impact socio-économique des projets », a-t-on souligné.

Mais le secteur a besoin d’un sérieux « toilettage ». « Rattraper le retard, mettre à niveau le parc hôtelier et promouvoir l’image de l’Algérie » constituent les principales préoccupations des responsables du secteur, a signalé Noureddine Moussa dans son intervention, avec pour soubassement la recherche de « ce que veulent les jeunes, les familles, en quête du loisir ailleurs, afin d’encourager le tourisme interne ». La promotion du tourisme saharien a été également passée en revue. Ce sont là également des points que le ministère du Tourisme espère développer pour les 10 prochaines années. « C’est un secteur à structurer rigoureusement », estiment des membres de cette commission, « car il y a perte sèche, alors qu’il est admis que le secteur touristique constitue une alternative économique ».

Ce qui est attendu, selon ces mêmes spécialistes, c’est la recherche de nouveaux créneaux tels que le tourisme sélectif, le tourisme des familles et le développement du thermalisme ainsi que le tourisme saharien au sud de l’Algérie.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran