Israël défie le monde

Les desseins lugubres et macabres d’Israël d’exterminer la population de Ghaza se précisent de plus en plus. Outre les raids aériens, l’offensive terrestre, le blocus des accès aux aides humanitaires et les secours pour les blessés, et en plus de l’utilisation d’armes interdites, les forces armées de l’occupation israélienne s’attaquent maintenant aux réfugiés dans les écoles et aux équipes médicales internationales. Trois écoles de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) abritant des civils fuyant les combats, ont été attaquées avant-hier par l’armée israélienne, ont cité les agences. Ces attaques, qui ont fait au moins 43 morts et plus de 100 blessés dans une seule école, ont été justifiées par les assaillants par « l’existence au sein de ses établissements scolaires d’hommes armés du mouvement Hamas ». De faux arguments désavoués par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui tout en jugeant ces attaques de « totalement inacceptables », a indiqué dans un communiqué que « les emplacements de ces écoles, qui servaient de refuge à des Palestiniens devenus sans abri par l’offensive israélienne, avaient été communiqués aux autorités israéliennes et étaient connus de l’armée israélienne ».

Ban Ki-moon a ajouté que « ces attaques, qui mettent aussi en danger les installations de l’ONU utilisées comme refuges, ne doivent pas se reproduire ». Ne se limitant pas à faire la chasse aux civils palestiniens réfugiés sous l’égide de l’ONU, Israël va, dans ses desseins d’extermination, réduire les chances de survie des blessés que ses troupes font par dizaines. Cela, en empêchant les équipes de secours médical de leur venir en aide. En effet, des équipes médicales venant en aide aux blessés du massacre israélien dans la bande de Ghaza ont été attaquées par l’armée israélienne, a affirmé l’ONG israélienne Physicians for Human Rights (PHR). PHR indique avoir reçu un coup de téléphone de l’hôpital Al-Awda, de Ghaza, qui affirme que des médecins n’ont pas été en mesure de sortir pour évacuer des personnes blessées par les frappes israéliennes. « Nous ne pouvons pas faire sortir les ambulances parce qu’on nous tire dessus ». Dans un autre appel téléphonique, la Croix-Rouge à Ghaza a indiqué : « Nous ne pouvons faire sortir les ambulances car, aussitôt parties, on leur tire dessus avec des (hélicoptères d’assaut) Apache ». L’ONG dénonce une situation « extrêmement dangereuse », rappelant que les équipements médicaux et le personnel médical sont censés bénéficier d’une neutralité et d’une protection spéciale.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie