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L’Algérie renforce son dispositif contre la grippe aviaire

lundi 13 février 2006, par Souad

L’Algérie a décidé de renforcer son dispositif contre la grippe aviaire suite à l’apparition du virus H5N1 en Grèce et en Italie mais aussi au Nigeria.

Les oiseaux migrateurs augmentent le risque de pandémie de grippe aviaire.

Selon M. Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, l’Algérie « est prête à faire face à toute éventualité », grâce à la mise en place d’un réseau hospitalier et d’espaces de stockage des sérums. M. Tou a souligné que « l’Algérie qui avait pris ses dispositions tant au plan agricole depuis 2003 qu’au plan sanitaire depuis 2004, a procédé au renforcement de son dispositif après la tenue de l’assemblée générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en mai 2005, notamment après que des cas de cette épidémie eurent été signalés dans d’autres régions du monde en dehors de l’Asie ». « Le gouvernement avait décidé d’installer une commission nationale de lutte contre la grippe aviaire, après l’apparition de l’épidémie en Turquie, et ce, en complément du dispositif sectoriel au niveau des ministères de l’Agriculture et de la Santé », a encore expliqué le ministre.

Tout en précisant que « l’Algérie a adapté ses programmes de prévention après l’apparition de l’épidémie en Italie, au Nigeria et en Grèce », le ministre a assuré que « ces dispositifs seront renforcés de manière à faire face à toute éventualité, notamment la propagation de la maladie à d’autres foyers ». Pour sa part, le ministère de l’Agriculture a pris récemment une série de mesures de prévention à travers la multiplication des prises d’échantillons sur les oiseaux migrateurs et sauvages, a indiqué hier à l’APS, M. Karim Boughanem, sous-directeur de la santé animale. Il a ajouté, par ailleurs, que le ministère envisage également « l’établissement d’un contrôle strict sur le cheptel avicole domestique se trouvant près des zones humides ».

S’agissant de l’éventualité de l’apparition de cette maladie en Algérie, le même responsable a affirmé que malgré la faible probabilité de contamination, il n’en demeure pas moins que l’Algérie, à l’instar des autres pays, « n’est pas à l’abri de cette maladie ».

Synthèse de Souad
D’après le Quotidien d’Oran