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L’Algérie veut plus de coopération avec l’OTAN

mercredi 18 juin 2008, par Kahina

L’Algérie revendique des consultations politiques plus régulières avec l’Organisation nord-atlantique (OTAN) dans le cadre du dialogue méditerranéen.

L’Algérie et l’OTAN.

Il semble que le directeur général Europe au ministère des Affaires étrangères a été chargé de répondre aux demandes que le secrétaire général délégué de l’OTAN a formulées lundi, à partir du Conseil de la Nation, à propos des priorités algériennes du programme individuel de coopération et de la conclusion d’un échange de lettres, concrétisant la participation de l’Algérie à l’opération Active Endeavor de lutte contre le terrorisme en mer. « Nous souhaitons des consultations politiques plus régulières à l’instar de ce qui se fait dans le cadre du partenariat euroméditerranéen » a, en effet, fait savoir Mouloud Hamaï. Par sa voix, l’Algérie souhaite aussi que la célébration du 60ème anniversaire de l’Alliance atlantique soit « une occasion pour étoffer le dialogue méditerranéen (DM) ». Pour rappel, c’est au sommet de Bucarest que le président français Nicolas Sarkozy a réussi à faire accepter l’idée d’une célébration en décembre prochain, de cet anniversaire, en même temps dans Kehl et Strasbourg, pour symboliser, a-t-il dit, « l’amitié franco-allemande » qu’il veut tant gagner pour des besoins de plus d’assurance.

Le DG Europe au MAE a affirmé en substance, que le programme individuel de coopération « est en cours d’examen par les autorités compétentes ». Il est question pour l’Algérie, selon lui, de « tirer par ce programme un maximum de bénéfice pour une mise en oeuvre rationnelle et efficace de notre coopération ». Hamaï fait savoir en outre, que l’Algérie estime que « le dialogue méditerranéen doit conserver sa propre spécificité à savoir l’instauration de la sécurité et de la stabilité dans une région géostratégique qu’est l’espace méditerranéen ». Le DG Europe conclut son intervention en soulignant que « nous souhaitons vivement que ces préoccupations soient prises en considération dans les projections futures ». En préalable à ces demandes, Hamaï a pris le soin de faire « un cadrage général de la coopération de l’Algérie avec l’OTAN ». Il indiquera que « l’Algérie n’a décidé de son adhésion en 2000 au dialogue méditerranéen, qu’après mûre réflexion sur la base d’un examen approfondi de la question ». Il estime que cette décision a été facilitée « notamment parce que l’OTAN répond à la nécessité d’un renforcement de la sécurité en Méditerranée » et que l’Algérie cherche « une visibilité politique claire sur l’avenir de la région ».

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran