L’Allemagne bat le Portugal

Annoncé par de nombreux observateurs comme un potentiel favori face à l’Allemagne, le Portugal n’a pas répondu à l’attente de ses supporters. Il est vrai que l’effectif du coach brésilien Scolari est d’une grande richesse, même si des absences sont regrettées comme celles de Maniche, Andrade, Da Costa, Tiago et Makukula. Certes, de nouveaux espoirs sont apparus (Nami, Veloso et Moutinho), mais cette équipe souffre de l’absence d’un leader comme Figo, un rôle que le brillant Christiano Ronaldo n’est pas près d’assumer vu son caractère immature. D’ailleurs, hormis quelques éclairs, le buteur de Manchester n’a pas pesé sur une rencontre face à des Allemands très déterminés à chasser les doutes. Il faut dire que les partenaires de Ballack ont fort bien joué le coup, subissant parfois le pressing portugais avant de repartir à l’assaut.

Cette tactique s’est avérée payante, même si le troisième but aurait dû être annulé pour faute de Ballack sur Ferreira. Les attaquants Klose, Podolski et Scweinsteiger ont fait souffrir la défense portugaise qui est le maillon faible de l’équipe. Qu’on en juge : le gardien Ricardo est remplaçant en Bétis de Séville, un club de bas du tableau en Espagne. En l’absence de Miguel, Ferreira a joué à gauche, qui n’est pas sa meilleure place. Carvalho n’est plus que l’ombre du stoppeur qu’on a connu. Pépé a choisi la manière forte pour contrer Klose. Seul le « nouveau » Bosingwa (n°4) a surnagé. C’était trop peu pour contrer des joueurs de l’équipe d’Allemagne bien en jambes et qui ont réalisé leur meilleur match sur le plan collectif, c’est-à-dire leur point faible. Les Allemands, éliminés au premier tour en 2000 et 2004, ne cachent plus leur ambition : remporter leur quatrième Euro.

Synthèse de Bilal, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran