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L’entraîneur de la JS Kabylie se veut modeste

mardi 18 mars 2008, par Kahina

L’entraîneur de la JS Kabylie Moussa Saib s’est voulu modeste mais rassurant quant à la capacité des Canaris de réaliser une bonne fin de saison.

Moussa Saib le coach de la JS Kabylie.

Le président de la JS Kabylie, Hannachi, a-t-il vu juste en confiant la direction technique à Saib Moussa ? Il est vrai que ce jeune entraîneur fait parler de lui par son travail, son abnégation et son sérieux. Considéré comme l’élève, sinon le chouchou de Guy Roux, l’emblématique coach de l’AJ Auxerre, Saib n’est pas le genre à se cacher derrière son manque d’expérience pour justifier tel ou tel échec. Ses responsabilités, il les a toujours assumées. A la JSK, rien ne semble le perturber, ni la pression médiatique ni la pression populaire, car, selon lui, seuls la discipline, l’union et le travail sont des gages de réussite. Pour en savoir plus sur les raisons, nous avons pris attache avec lui.

Le Q.O. : Vous avez toujours refusé d’évoquer le titre, est-ce une manière d’éviter à vos joueurs la pression ?

M.S. : Exact. Nul doute que nous avons joué avec une jeune équipe, donc elle est exposée aux conséquences de la pression. Si on avait parlé de titre, nos jeunes auraient du mal à gérer tout ça. En outre, pour viser un titre de champion d’Algérie, il faudra avoir les moyens sur le terrain. Or, à la JS Kabylie ce n’est pas le cas. On manque par exemple d’un arrière gauche de métier. Nous avons un jeune meneur de jeu, Berramla, venant d’un club de seconde division et à qui il faudra du temps pour s’aguerrir. A présent, le groupe a travaillé et il est récompensé par cette position de leader. On est en fin de championnat, il faudra savoir gérer cette position de leader. Il reste six matches, il faudra donc se serrer les coudes et continuer à travailler avec le même état d’esprit et avec la même volonté jusqu’au dernier match.

Q.O. : Comment voyez-vous la suite de la compétition ?

M.S. : Le plus dur reste à faire. Nous sommes contraints de bien gérer cette avance de sept longueurs et on est bien armés pour tenir le coup. Il faudra être vigilant et fort psychologiquement pour ne pas se laisser envahir par le doute. C’est vrai que nos derniers résultats n’ont pas été réguliers, mais il y a des jours sans. Nous sommes en fin de compétition et les jeunes commencent à payer les effets de cette situation générée par la pression engendrée par le titre. Que tout le monde sache qu’il n’était nullement question que la JSK joue le titre. Aujourd’hui, nous essayons de maîtriser cette nouveauté du fait que nous sommes de l’objectif du maintien. C’est le fruit des efforts consentis par tout un groupe et la discipline de se mettre au service du collectif. Je suis persuadé que personne n’avait osé placer la JS Kabylie comme favori pour jouer le titre. Alors qu’on nous laisse travailler tranquillement. Certains ne voient pas l’intérêt du club mais celui de tel ou tel joueur. Que l’on sache une chose, toutes ces interférences, ces interventions ou autres ingérences ne m’influencent pas et je ne céderai à aucun chantage. J’ai un objectif avec la JSK sur lequel je me concentre. A la fin de saison, je ferai mon bilan pour prendre une décision quant à mon avenir au club.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran