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L’hépatite C sévit en Algérie

lundi 2 octobre 2006, par Rédaction

Officiellement, l’Algérie compterait plus de 320.000 personnes atteintes d’hépatite C, mais l’association SOS hépatites affirme que le nombre d’algériens touchés est sous-estimé et avance le chiffre de plus d’un million de personnes porteuses de l’hépatite C.

L’hépatite C sévit en Algérie

Suite à une enquête menée par le ministère de la Santé, il a été relevé une prévalence de 3,43% enregistrée au niveau de six wilayas de l’est de l’Algérie. Par ailleurs, des milliers de personnes sont recensées dans les deux endémies, à savoir Khenchela et Barika et des dizaines de décès sont comptabilisés chaque année. « Normalement il y a un plan d’urgence qui doit être décrété pour intervenir dans la wilaya de Khenchela », ajoutera M.Boualègue, le président de l’association SOS hépatites.

Il a fustigé, par la suite, le ministère de la Santé qui a préparé, l’année passée, un programme d’intervention dans cette wilaya mais qui n’a jamais été respecté, selon lui. « Nous avons pourtant les moyens pour maîtriser la maladie. Les vaccins sont à notre connaissance, disponibles ». Pour le président de ladite association, l’enquête ne sert à rien si la situation reste toujours la même. Le dépistage demeure la solution principale à cette maladie qui touche plus d’un millions de personnes en Algérie, selon l’association SOS hépatites.

Une maladie dont le traitement coûte plus de 200 millions de centimes. Le malade débourse près de 50.000DA de sa poche pour les frais de différents examens médicaux. « Nous sommes en train de nous battre pour arriver à faire rembourser ces frais aux malades en intervenant auprès du ministère de la Santé et celui du Travail », précisera dans ce sens M.Boualègue. Pourtant, a-t-il expliqué, a fait une circulaire émanant du ministère qui informe les hôpitaux algériens de la prise en charge des malades. Celle-ci n’a malheureusement pas été appliquée, selon lui. Le problème de la non-disponibilité des médicaments nécessaires dans les hôpitaux persiste également. « 90% des malades rechutent au traitement assuré dans les hôpitaux », a-t-il révélé.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après l’Expression