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La science des rêves

mardi 15 août 2006, par Ahlem

Le réalisateur du film « La science des rêves », le jeune français Michel Gondry, marque son retour sur le grand écran après l’excellent « Eternal Sunshine of the Spotless Mind », pour explorer le monde du sommeil.

La science des rêves.

Le jeune réalisateur français, après s’être fait connaître par des spots publicitaires et des clips de la chanteuse Bjork, avait tourné aux Etats-Unis ses deux premiers longs métrages : "Human Nature" (avec Tim Robbins et Patricia Arquette) et "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" (avec Jim Carrey et Kate Winslet). C’est en France qu’il a réalisé "La science des rêves", mais avec comme acteur principal le Mexicain Gael Garcia Bernal, révélé par "La mauvaise éducation" et "Carnets de voyage".

Dans « La science des rêves », il y interprète un jeune homme revenant à Paris, Stéphane, en provenance du Mexique, sur les lieux de son enfance. Il parle mal le français mais sa mère (Miou-Miou), qui souhaitait son retour, lui a promis un travail intéressant dans les arts graphiques, sa spécialité. Hélas, Stéphane déchante très vite, car l’imprimerie dans laquelle il travaille, spécialisée dans la fabrique de calendriers, ne lui inspire qu’ennui et monotonie. Son collègue Guy (Alain Chabat, très drôle), aux plaisanteries salaces, l’aide et le soutient mais arrive à peine à le dérider.

Un jour il fait la connaissance de Stéphanie (Charlotte Gainsbourg), sa voisine, qui comme lui a l’âme artistique et dont il tombe amoureux. Mais, d’abord charmée par ses excentricités, la jeune femme prend peur et le repousse.
Stéphane décide alors de se réfugier dans le monde de ses rêves, là où l’imagination est reine. Et c’est là qu’il cherche la solution pour séduire sa voisine. Michel Gondry, qui revendique une âme d’enfant, reconnaît que cette "Science des rêves" est un peu un autoportrait, son film le plus personnel. Il y a de la nostalgie, de la poésie, de la naïveté, voire une bonne dose d’immaturité dans cette histoire et dans la manière dont elle est racontée.

Synthèse de Ahlem
D’après AP