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Le Jeune Indépendant optimiste pour la presse en Algérie

dimanche 28 septembre 2008, par Samir

Le directeur du Jeune Indépendant s’est dit optimiste sur l’évolution de la presse en Algérie.

La presse en Algérie.

« Je suis optimiste sur l’avenir du secteur de la presse en Algérie car une nouvelle pensée domine la nouvelle génération des journalistes comparativement à l’ancienne, due principalement aux mutations survenues dans le monde ces dernières années, qui sollicitent une autre adaptation sur le terrain avec une nouvelle vision », a-t-il affirmé. Invité à retracer son parcours journalistique et celui du Jeune Indépendant, Amine Alouache a développé avec franchise ces deux itinéraires, mettant en relief son expérience personnelle dans la promotion de ce quotidien, par ailleurs, premier titre de la presse indépendante après l’ouverture. « En toute sincérité, je pense que c’est aux lecteurs de juger entre les différents titres de la presse. Pour ma part, la première chose que je fais dès que je suis au bureau, c’est de feuilleter tous les journaux, qu’ils soient arabophones ou francophones, et de comparer les informations fournies par rapport aux nôtres », a-t-il indiqué.

Néanmoins, et parlant de la liberté de la presse en Algérie, M. Amine Alouache estime qu’elle est plutôt privé que libre. « Je pense qu’il existe une liberté d’expression et d’opinion comparativement à l’époque du parti unique car depuis la parution du décret de l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, la presse est entrée dans une période de liberté et exerce sa tâche d’information dans une autonomie de style sans démagogie ou déformation. Avec l’apparition du terrorisme, la presse a été qualifiée d’indépendante, non pas du pouvoir, mais dans sa façon de traiter l’information. Il reste que la presse qui a sacrifié beaucoup de ses hommes a joué un rôle prépondérant dans la sauvegarde de la République et de l’image du pays. Aujourd’hui, nous pouvons dire que la presse écrite n’est ni libre ni indépendante mais penche plutôt à travers son évolution vers un régime privé, étant simplement otage de certains grands annonceurs car, malheureusement, la publicité influe considérablement sur l’exercice journalistique, particulièrement dans les grands titres », conclut
M. Alouache, le directeur du quotidien le Jeune Indépendant.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant