Accueil > INTERNATIONAL > Le Maroc piétine la liberté d’expression au Sahara Occidental

Le Maroc piétine la liberté d’expression au Sahara Occidental

mardi 6 avril 2010, par Samir

Le chef du Front Polisario a accusé le Maroc de mener une campagne contre la liberté d’expression au Sahara Occidental occupé.

Le Maroc piétine la liberté d’expression au Sahara Occidental.

Le secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a, dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité de l’ONU, le délégué permanent du Japon aux Nations unies, M. Yokyo Takaso, l’échec de ce conseil à assurer l’application de ses propres résolutions sur le Sahara Occidental occupé par le Maroc. Parlant de la situation générale qui caractérise les territoires sahraouis sous contrôle marocain, Mohamed Abdelaziz a indiqué que « cinq détenus avaient entamé une grève de la faim illimitée le 18 mars dernier pour revendiquer un procès transparent et leur libération », ajoutant que d’autres détenus ont rejoint le mouvement dans les prisons de Taroudant, Ait Meloul, Boulamaharez, Inzegane et Kenitra. C’est dans cette perspective que M. Abdelaziz déclare que « ces développements dénotent encore une fois l’échec cuisant du Conseil de sécurité à appliquer l’autodétermination du peuple sahraoui conformément à ses résolutions ».

Cet échec se traduit aussi, selon M. Abdelaziz, par l’incapacité de l’ONU à « trouver un mécanisme fort de contrôle des droits de l’homme au Sahara occidental occupé par le Maroc ». Il en appelle au Conseil de sécurité, lui demandant d’assumer ses responsabilités vis-à-vis de la situation des droits de l’homme, qu’il place parmi ses priorités lors des discussions sur les développements de la question sahraouie prévues ce mois d’avril. En évoquant toujours la détérioration de la situation au Sahara occidental, le président de la RASD a affirmé que les autorités marocaines mènent une campagne contre la liberté d’expression dans le Sahara Occidental, ciblant les militants sahraouis des droits de l’homme et les citoyens qui rejettent l’occupation illégale. Ces autorités, précise M. Abdelaziz dans sa lettre reproduite par l’agence SPS, avaient accusé les sept détenus qui étaient en déplacement le mois d’octobre dernier dans les camps des réfugiés de « trahison, de complot et de menace contre la sécurité de l’Etat ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant