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Le Maroc refuse de lâcher son plan d’autonomie

dimanche 16 mars 2008, par Souad

Le Maroc persiste à affirmer que son plan d’autonomie est l’unique solution crédible au conflit du Sahara Occidental qui l’oppose au Front Polisario.

Le roi du Maroc au Sahara Occidental.

Le quatrième round des négociations n’avait pas encore débuté que le spectre de son échec planait, de nouveau, sérieusement sur les chances de voir sortir de son immobilisme le plan de paix pour la décolonisation du Sahara occidental. Et pour cause : le Maroc a tenu a rappeler, quelques heures avant l’ouverture de cette nouvelle phase de pourparlers avec le Front Polisario, placée sous l’égide des Nations unies, son attachement à la seule option envisagée au conflit, celle de l’autonomie. « Le Maroc n’accepte que l’autonomie et rien d’autre que l’autonomie », a martelé, hier, le ministre marocain de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, cité par l’agence marocaine de presse MAP. Et c’est dans le cadre de cette seule « plate-forme réaliste » que son pays est prêt à « tendre la main à l’autre partie du conflit » en vue de parvenir à un règlement définitif du conflit du Sahara occidental.

Le ministre marocain a, par ailleurs, qualifié de « provocations » l’attitude du Polisario sur Tifariti, que Rabat considère comme étant une « zone tampon » entre l’armée marocaine et les troupes du Polisario alors que le Polisario la considère comme étant un de ses territoires libérés. Ce que le Maroc qualifie de provocateur, faut-il le rappeler, c’est l’organisation, en décembre dernier, sur cette partie frontalière du Sahara occidental, du 12ème congrès du Front Polisario. « Le Maroc refuse toute tentative d’imposer le fait accompli et n’acceptera jamais que soit changé le statut de zone tampon de Tifariti. Il réagira de manière ferme à toute tentative de changement de ce statut [...] A la veille de ce 4ème round de négociations, nous constatons avec regret que nous tournons en rond », a déclaré, pour sa part, à l’AFP un autre responsable, membre de la délégation marocaine aux négociations de Manhasset. Ce dernier ira plus loin en invitant l’Algérie « à s’asseoir à la table des négociations et à assumer ses responsabilités dans ce conflit ».

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune