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Le Polisario tend la main au Maroc

jeudi 3 mai 2007, par Samir

Le Front Polisario s’est dit prêt à négocier avec le Maroc pour tenter de trouver une solution au conflit du Sahara Occidental qui dure depuis plus de 30 ans.

Le Front Polisario ira aux négociations directes avec le Maroc

Le Front Polisario souligne que le Conseil de sécurité a traité les deux parties sur un pied d’égalité et leur a demandé d’entrer en négociations directes pour la recherche d’une solution politique au conflit sur la base du principe de l’autodétermination. Jusqu’à ce jour, constate-t-il, la pièce manquante était liée à la faiblesse de l’engagement du Maroc à respecter les accords et c’est ce qui fait que nous n’avons aucune garantie que ces négociations se dérouleront comme le veut le Conseil de sécurité, précise-t-il.

M. Boukhari dément les informations sur des négociations secrètes avec le Maroc, les dernières discussions, fait-il remarquer, remontent à 2000, à Berlin, en présence de James Baker. Le Conseil de sécurité, ajoute-t-il, a écouté notre demande que toute négociation avec le Maroc se fasse sous les auspices des Nations unies. Maintenant tout dépend, selon lui, de la volonté politique du Maroc qui est contre le principe de l’autodétermination. Le Maroc se décidera-t-il à aller à ces négociations ? Renoncera-t-il à vouloir forcer ces négociations à prendre un sens contraire au principe de l’autodétermination ? De toutes les façons, le Maroc est mis au pied du mur. D’ici à fin juin, annonce M. Boukhari, le secrétaire général de l’ONU doit informer le Conseil de sécurité des modalités pratiques (dates et lieu) des négociations.

« A partir du 15 mai, nous recevrons le représentants de l’ONU chargés d’étudier ces modalités pratiques », ajoute-t-il. M. Boukhari signale que le Polisario a accepté les trois options qui seront soumises aux référendum : intégration au Maroc, autonomie ou indépendance. L’option du Maroc était uniquement l’autonomie, rappelle-t-il en mettant l’accent sur le fait que la souveraineté future de ce territoire dépend de la volonté du peuple sahraoui et de lui seul. Il s’agit, insiste-t-il, d’une question de décolonisation et le principe admis est de permettre au peuple de décider dans un cadre mis en place par l’ONU. « Nous allons engager tous nos efforts pour une solution pacifique, nous ne perdons pas espoir que le Maroc coopère mais nous n’avons aucune illusion sur ce qu’il veut », conclut-il.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après la nouvelle république