Accueil > SANTE > Le don de sang demeure faible en Algérie

Le don de sang demeure faible en Algérie

mercredi 10 septembre 2008, par Samir

Les donneurs de sang se font rares en Algérie.

Le don de sang reste insuffisant en Algérie ce qui se répercute directement sur les conditions d’hospitalisation des malades.

C’est ce que déplore la Fédération algérienne des donneurs de sang (FADS). Cette situation est la résultante du manque flagrant de moyens matériels et financiers auquel fait face la FADS, signale le président de cette association nationale à caractère social et humanitaire, M. Kaddour Gherbi, rencontré hier au niveau du siège social, à Alger. Il fait savoir à ce sujet que la subvention du ministère de la Santé reste toutefois minime devant les actions et les opérations de sensibilisation pour le don de sang que doit effectuer la FADS à longueur d’année en Algérie. A ses yeux, les subventions financières ne doivent pas être accordées par le seul ministère de la Santé, mais par l’ensemble des institutions de l’Etat, à l’instar des ministères en charge de la solidarité, des collectivités locales et de l’éducation nationale. « Il faut que chacun assume son rôle afin que toutes les conditions de prise en charge des donneurs de sang en Algérie soient réunies », souligne M. Gherbi. Il s’agit notamment de la mise à la disposition de la fédération de moyens adéquats pour pouvoir effectuer des visites et des contrôles réguliers au niveau des 39 wilayas.

Sans compter, note également ce même responsable, la nécessité de lever les embûches quotidiennes que rencontre la FADS au quotidien au niveau de ses structures, à l’instar des coupures d’électricité ou de téléphone. Dans ce registre et à juste titre, le premier responsable de la FADS demande l’intervention du ministère de la Santé afin de régler la situation des structures de la fédération au niveau de quelques wilayas. M. Gherbi explique ainsi que des instructions pour l’évacuation des lieux ont été adressées aux bénévoles qui activent pourtant pour l’intérêt public, notamment celui des malades. Tout en dénonçant cette situation, M. Gherbi revendique une meilleure prise en charge, sur tous les plans, de la FADS. Sur un autre chapitre, le même interlocuteur fait remarquer que l’association en question rencontre un grand problème en matière de moyens de transport. « Nous ne disposons pas de véhicule de service. Le seul que nous avons est le bien de l’OMS », signale-t-il. Et de relever à cet effet qu’un véhicule clinomobile, bien de la FADS, a été vendu au niveau d’une des structures hospitalières d’Alger, sans l’aval ni le consentement de la fédération. M. Gherbi fait savoir que la FADS dispose actuellement de 13 clinomobiles à travers l’Algérie : trois sont destinés à couvrir la région d’Alger et 10 autres sont répartis au niveau des 47 wilayas.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant