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Le tabagisme en Algérie touche aussi les enfants

lundi 26 décembre 2005, par Samir

Le lutte contre le tabagisme des enfants en Algérie doit être continue au vu des conclusions d’une étude menée à Tlemcen et qui indique que l’âge moyen de la première cigarette est de 10 ans.

L’Algérie doit mettre en place un plan de sensibilisation des élèves sur les dangers du tabac.

En effet, de plus en plus d’enfants fument en Algérie. Selon l’étude qui a touché un échantillon représentatif de 1.192 élèves scolarisés dans les deux cycles moyen et secondaire, l’âge moyen à la première cigarette est de 10,97 ans. 10,3% des élèves interrogés (19,6% des garçons et 1% des filles) disent être des « fumeurs actuels » (FA), 6,8% des « fumeurs occasionnels » (FO) et 3,5% « fumeurs quotidiens » (FQ).

L’usage de la cigarette augmentait chez les « fumeurs quotidiens » avec les années d’études, passant de 4,9% en première année moyenne à 39,1% en troisième année secondaire. Par contre, elle diminuait pour les « fumeurs occasionnels » en passant de 21% en première année fondamentale à 10% à la troisième année secondaire.

La consommation dépassait 20 cigarettes/jour chez 7% des « fumeurs quotidiens » et 47% se disaient cigarette-dépendants, alors que 55,9% des fumeurs ont déclaré s’approvisionner librement dans les commerces, selon toujours l’étude publiée récemment. Le plus inquiétant, c’est le manque d’information auquel sont confrontés ces jeunes en milieu scolaire et la légèreté avec laquelle ils discutent du phénomène du tabagisme et de ses effets néfastes sur la santé de l’individu.

93% déclarent avoir été informés sur les effets de la cigarette sur la santé, mais seulement 32% disent avoir reçu des informations en milieu scolaire sur les dangers de cette dernière.

Toutefois, le milieu familial est également un lieu où l’enfant doit être protégé, car la plupart des élèves (11%) ont déclarés être exposés à la fumée du tabac des autres (tabagisme passif). A la maison où les parents fument devant leurs enfants exposés aux dangers de la fumée presque tous les jours de la semaine, dans les lieux publics et même dans les établissements scolaires où des enseignants fument en classe sans se soucier de leurs élèves.

La lutte antitabac en milieu scolaire ne doit pas être « occasionnelle », mais « continue et intégrée » aux autres programmes de surveillance de la santé de l’enfant et de l’adolescent.

Synthèse de Samir
D’après le Quotidien d’Oran