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Les hôpitaux algériens à la traîne dans le tri des déchets

mardi 18 décembre 2007, par Kahina

Les hôpitaux algériens ne respectent pas les normes internationales de tri des déchets à risque selon une récente étude.

Les hôpitaux algériens très en retard dans la gestion des déchets.

Les déchets de la chimiothérapie dans les hôpitaux algériens, à titre d’exemple, partent avec les ordures ménagères, ce qui peut provoquer la stérilité chez les hommes au cas où ils consommeraient l’eau contaminée. Sans aucune surprise, aucun des hôpitaux algériens, y compris les structures privées, ne répond aux normes internationales exigées en matière de traitement de différents déchets et de leur évacuation. C’est la conclusion à laquelle l’entreprise française AC’SEES est parvenue, une SARL qui intervient dans le secteur de la santé et de l’environnement. Le diagnostic de cette entreprise, présente en Algérie depuis 2005 dans le cadre d’une mission économique, est sans appel. Il n’y a aucune règle respectée par les structures sanitaires algériennes.

Les hôpitaux algériens sont les premiers pollueurs des villes. Tous les incinérateurs qui existent fonctionnent comme des brûleurs qui dégagent des fumées dangereuses, selon M. Philippe Coupet de la SARL AC’SEES, que nous avons rencontré hier à Alger lors d’une rencontre regroupant les filières françaises de déchets et les investisseurs algériens pour rechercher un partenariat actif. Le premier grand problème soulevé par M. Philippe Coupet est le volet de la formation. Les hôpitaux ne disposent nullement d’un personnel formé et spécialisé dans le traitement des déchets des activités de soins à risque infectieux (DASRI), les déchets à risque chimiques et toxiques (DRCT) et les déchets radioactifs. AC’SEES a proposé deux choix techniques au département de Tou : soit adopter la politique des incinérateurs et la plateforme industrielle, dans ce cas les déchets seront acheminés avec des moyens de transports normalisés vers des zones industrielles, soit adopter la politique des banaliseurs et de stérilisation sur les sites hospitaliers.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant